Le chemin de tous les dangers doit être le qualificatif de la route de Tigsirine, à Aokas, lequel relie le quartier des hauts plateaux au quartier dit du marché hebdomadaire du centre ville. Ne disposant même pas d’un éclairage public, les lève-tôt, notamment les étudiants, des villages ruraux et de la commune voisine de Tizi N’Berber, y transitent, dans le noir, pour aller vers l’arrêt des bus du COUS. Ils empruntent ce chemin, tôt le matin comme en fin d’après-midi, dans l’obscurité totale, alors des marches d’escaliers et un bout de chemin bétonné s’y trouvant constituent, pour eux, un véritable danger. Les habitants de quelques maisons individuelles, doivent aussi, pour accéder à leurs demeures, jouir d’une remarquable constitution physique pour descendre la cinquantaine de marches qui y mènent et qui sont réalisées sans le moindre souci des dimensions réglementaires. Une fois cette première corvée terminée, il faut aussi, faire très attention à une autre dizaine de marches extra-longues suivies d’une vingtaine d’autres plus rétrécies et enfin, une pente raide bétonnée et, glissante par conséquent. Des personnes sont tombées au niveau de cette pente après une glissade et certaines ont eu un membre fracturé. Qu’attendent les services compétents de la mairie pour, au moins, remplacer cette pente dangereuse par des marches d’escaliers moins contraignantes et moins dangereuses? Ont-elles un nombre de chutes requis pour y remédier ? L’APC peut engager, sans besoin de paperasse et de tracasseries administratives, des travaux à moindre coûts pouvant améliorer les conditions de vie de la population. Ceux-ci n’ont besoin que d’un peu de volonté et d’intérêt pour le citoyen.
A. Gana
