Le blocage de la l’APC d’Aïn El Hammam risque de durer encore longtemps, au vu de la situation actuelle. La rencontre de «la dernière chance», comme l’a qualifiée la population, prévue mercredi dernier entre le wali de Tizi-Ouzou et les élus des dernières élections municipales, n’a pas eu lieu. Elle est, selon nos sources, reportée à une date ultérieure qui reste à déterminer. Ce n’est, finalement, pas cette fois que la population qui attendait un dénouement heureux, sera fixée sur le sort de son APC. On avait placé un grand espoir dans cette réunion dont les discussions devaient être franches entre les dix huit élus pour aboutir à une issue positive. Du coup, la déception est grande, auprès de ceux qui ne voulaient pas de cette situation de «ni guerre ni paix» entre les différents protagonistes. Ainsi, le blocage, qui dure maintenant depuis plusieurs mois, risque de pénaliser, encore plus, les habitants de la région dont les représentants ne se rencontrent que pour se «tirer dessus». Toutes les promesses de «construction de notre commune», des uns, ou encore ce «nous n’avons qu’un seul Michelet» des autres, n’étaient finalement que des slogans creux de campagne électorale. «Il est triste de se rendre compte que les intérêts personnels l’emportent finalement sur ceux de la population qui s’attendait à mieux», ne cessent de répéter les citoyens, les vrais jaloux de cette commune.
A.O.T.