C’est avant-hier, dimanche, que s’est déroulée l’ouverture officielle du festival Lire en Fête au niveau de la bibliothèque principale de lecture du chef-lieu de wilaya.
Malgré le vent et la pluie qui sévissaient, les activités ont été maintenues dans l’enceinte de la bibliothèque, en présence du wali de Bouira, M. Limani Mustapha, du P/APW et des autorités locales, civiles et militaires. Plusieurs ateliers ont été ainsi visités par les responsables de la wilaya qui ont découvert des enfants, venus des communes avoisinantes, participer à cet événement. Des gosses enchantés par les clowns qui leur avaient réservé des surprises et des spectacles pour enfants. C’est justement, une pièce théâtrale, ayant pour thème la famille et l’éducation, qui a été présentée devant les officiels. Ces derniers ont pu, le temps de cet intermède, évaluer le niveau fort appréciable des prédispositions des jeunes artistes qui se sont prêtés à jouer la comédie de manière fort talentueuse. En parallèle, les jeunes enfants ont assisté au coup d’envoi d’une émission radiophonique, en direct, à l’intérieur de la bibliothèque. Une émission qui a mis à l’honneur l’enfant et la lecture. Dans d’autres ateliers visités par le wali, des jeunes s’adonnaient à différents styles d’activités, mais c’est sans nul doute l’atelier de peinture qui a ravi les officiels. La jeune Manel, encadrée par l’artiste plasticienne Bouzidi Lila, était en train de réaliser une nature morte représentant des dattes et une cruche en terre cuite. Le wali, de même que le P/APW, ont profité de cette visite pour saluer le talent des jeunes artistes, ainsi que la formatrice qui les encadre. Les éléments de la sûreté de wilaya de Bouira étaient également présents pour faire de la prévention auprès des écoliers, leur prodiguant des conseils pour traverser la chaussée, tout en leur expliquant la signification des différents panneaux de signalisation qu’ils peuvent rencontrer sur le chemin de l’école. Plusieurs stands exposant des livres ont été pris d’assaut, au cours de la journée d’hier, notamment ceux des livres et contes pour enfants qui ont intéressé de nombreux parents. Une seule maison d’édition de Bouira était présente, et ce sont les livres de la bibliothèque qui ont été mis à contribution pour marquer cette manifestation culturelle. Un événement qui, hélas, n’a pas inclut le livre amazigh. Une omission qui n’a pas échappé aux visiteurs qui ont déploré cette absence flagrante. Toutefois, l’auteur Amar Khaber, présent pour la circonstance, a tenu à offrir au wali son «dernier né» qui n’est autre que l’ouvrage des «Milles et Une Nuits» traduit en Tamazight. Le festival «lire en fête» s’étalera jusqu’à jeudi avec, au menu, de nombreuses animations au profit des écoliers, dont notamment des pièces théâtrales, des sketchs et autres spectacles. Ce festival est organisé pour donner le goût de la lecture aux enfants, leur proposant une alternative aux réseaux sociaux et les jeux vidéo sur Internet et la télévision dans lesquels ils baignent à longueur d’année.
Hafidh Bessaoudi

