L’agence Actel d’Aokas fait régulièrement face à une grande affluence de sa clientèle, puisque celle-ci couvre cinq circonscriptions. De Tichy à Draâ El Caïd, ce sont les agents de ce bureau du littoral qui gèrent la dizaine de milliers d’abonnés que compte cette entreprise au niveau de l’Est de Béjaïa. En effet, les abonnés des daïras de Tichy, Aokas, Souk El Ténine, Darguina et Kherrata doivent attendre l’intervention des agents de l’agence d’Aokas ou de son annexe de Kherrata pour le rétablissement de leur ligne téléphonique ou se rendre à l’agence d’Aokas, qui dispose de quatre guichets ou la Dictel de Kherrata qui dispose de trois autres pour le payement des factures ou pour d’éventuel renseignements. Si les techniciens arrivent à intervenir et à répondre aux attentes des abonnés en matière de pannes, ce n’est pas le cas des préposés aux guichets qui doivent accueillir les centaines d’abonnés qui se rendent au niveau des deux bureaux d’Aokas et Kherrata. Si la plupart du temps, les guichetiers sont tous présents, il arrive parfois que certains guichets soient fermés pour manque d’effectif. Ces absences sont à mettre, selon une source proche de l’agence d’Aokas, sur le compte d’arrêts maladie peut-être même de complaisance. Par ailleurs, depuis l’été dernier, Algérie Télécom a délégué des kiosques multiservices, des librairies et des cybercafés à l’effet de revendre les cartes de recharge afin d’éviter aux abonnés de se retrouver à faire la chaîne au niveau des agences commerciales. Pour la région d’Aokas, il semblerait qu’il y ait déjà une quinzaine d’agents agréés et que les portes sont ouvertes pour la signature d’autres conventions afin de réduire la tension sur l’agence. Avec cette formule de revente de cartes de recharge et l’éventuelle ouverture d’autres agences ou annexes au niveau des chefs-lieux de daïras, les abonnés de la téléphonie connaitront un changement dans le secteur comme prôné par les responsables du secteur au niveau central.
A. Gana