S. Ait Hamouda
Que font ceux qui se disent démocrates? Rien, pas grand-chose, sauf à se rentrer dans le lard entre eux. Que les islamistes aient le vent en poupe, ils s’en moquent, plus, ils le souhaitent pour certains, gagner aux prochaines échéances. La présidentielle prévue en principe pour l’année prochaine, pour ainsi dire demain, et ils ne s’en soucient guère, les partis progressistes. Que l’on imagine un peu ce qui se passe dans les ménageries politiques, et ce qui ressort de saillant du fabuleux vaudeville national. Le FFS complètement miné joue la montre, il est pratiquement sans chef, sans timing intelligible, sans gestion bien agencée, ses militants s’entre-déchirent pour une place. Ait Ahmed disparu, il n’y a personne pour reprendre le flambeau. La flamme s’est éteinte, et circulez, il n y a rien à voir ! Le RCD tire à vue, louvoie et ne veux s’impliquer ni pour les uns ni pour les autres. Il ne se tait pas, mais ne fait pas de tapage non plus. Il en a des mécontents, mais peu de satisfaits. De plus, son discours a pris de l’eau de toute part, et l’embarcation menace de couler. Le P.T, pour sa part, tient deux speeches contradictoires ; le premier est carrément pro-présidentiel et le second anti-gouvernemental, allez comprendre ce qui se passe dans ce parti ! Pas grand-chose, si ce n’est jouer avec le devenir du pays. Et les autres sigles que font-ils? Ils se roulent les pousses et trouvent le temps de jacasser dans leurs bureaux, ou encore ils organisent des rencontres, qui se fracassent le nez sans résultats palpables. La politique, à quelques rares exceptions, reste un domaine qui montre tout sans rien exhiber, qui dénude l’arbre en feignant le protéger, où l’on pense au peuple sans vraiment s’en faire pour lui. Il va de soit qu’être politicien en la demeure c’est «se payer la tête» de son monde et se faire payer grassement, en retour, ses moments de labeur à ne rien faire. Ce sont des instants de dèche pour tout le monde et il faut être patient pour s’en sortir
S. A. H.