Israël, Palestine, Sahara occidental…

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S. Ait Hamouda

La guerre, c’est connu, est la chose la plus horrible qui soit. Elle détruit tout, elle tue enfants, femmes, hommes, vieillards, et elle a sa part dans le changement de mentalité des victimes. Mais cette inimitié féroce, il faut être, au minimum, deux pour la mener et se brutaliser à qui mieux mieux. La guerre, c’est l’anéantissement de tout signe de vie. Et puis, lorsque la paix s’installe, on fait comme si de rien n’était. Il n’y a eu ni destruction, ni morts, ni estropiés, on reprend les relations bilatérales et on se calme. Toutes les guerres sont cruelles, il n’y a pas de propres, donc qu’ils mettent leurs animosité de côté et se réconcilient et tout rentrera dans l’ordre. Mais où il y a problème, c’est lorsque le faucon reste faucon et la colombe colombe, comme la guerre qui oppose Israël aux Palestiniens. Le sionisme est une chose sacrée pour beaucoup de pays occidentaux. Il est interdit de le pourfendre quand bien même il serait l’exact contraire des droits de l’Homme. Qu’à cela ne tienne, combien de conférences de paix n’ont jamais abouti par la faute de l’État sioniste ? On prend le Sahara occidental, où une situation de ni guerre ni paix fait l’affaire de royaume. Il laisse le pourrissement gagner ce territoire, en dépit des recommandations de la communauté internationale, engrangeant des subsides immenses à travers un commerce malsain des produits du Sahara occidental, phosphate, poissons et tout le toutim. Ce sont des drames ajoutés aux restes des malheurs qui préoccupent le monde. On est en face d’un dilemme cornélien, qu’il (le monde) ne pourra jamais résoudre, sans une autorité établie des pays épris de paix. C’est quoi la paix au juste ? C’est, en principe, la vie en communautés religieuses, ethniques, sociales, intellectuelles, économiques, pacifique, sans nuages, sans une ride et nette, comme de l’eau de roche. Dans l’état où en est le monde aujourd’hui, il est nécessaire de se montrer conciliant avec tout le monde et jamais se mêler des affaires des autres.

S. A. H.

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