Les villageois dépités

Partager

L’ouverture de la nouvelle antenne administrative de Boumahni est tributaire de son raccordement à la fibre optique. Mais, selon une source locale, cette opération n’est pas pour demain. «Algérie-Télecom a établi un devis pour son raccordement auquel l’APC ne peut répondre, celui-ci étant estimé à 700 millions de centimes. Je ne crois pas que cet argent sera disponible, surtout avec les restrictions budgétaires drastiques actuelles. Il faudrait peut-être que le ministère de l’Intérieur intervienne pour régler ce problème», confie la même source. Le problème auquel font face les demandeurs de pièces administratives dans cette grappe de villages, la plus importante de la commune, est l’absence d’un délégué communal dans l’ancienne annexe : «Celui qui avait la délégation de signature est parti en retraite. Quant aux autres, ils n’ont pas cette qualité. Il faudrait que l’APC désigne un délégué. Mais, pour le moment, cela n’a pas encore été fait. Donc, pour une simple fiche familiale, il faut parcourir des kilomètres jusqu’au chef-lieu communal», regrette un habitant d’Ath Amar Mouh. Justement, concernant ce délégué communal, les citoyens de Boumahni attendent toujours le déblocage de l’APC. Il est à rappeler qu’il n’est pas encore installé à ce jour. La première tentative de le mettre en place, initiée par le maire, n’avait pas abouti parce que les signataires du pacte (élus RCD, PT et indépendants), en nombre de huit, avaient voté contre la proposition du maire d’obédience FLN qui avait proposé un exécutif de son parti et de trois élus FFS, au nombre de sept. C’est dire qu’une solution doit être trouvée à cette solution afin que les organes de l’APC fonctionnent comme il se doit: exécutif et commissions.

A. O.

Partager