Les locataires dénoncent une dégradation généralisée

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Dépités par l’«état de dégradation avancée» de leur quartier, les locataires de la cité AADL de Tadmaït interpellent les autorités compétentes sur cet état de fait. Le délégué des résidents, Belkacem Zeghoud, a déclaré que «cette situation désastreuse est vécue par les locataires depuis des années, sans qu’aucune solution ne vienne satisfaire la plate-forme de revendications qui comporte de nombreux points, et non des moindres». Le délégué rappelle que chaque locataire paie 2 600 DA de charges mensuellement et se demande où va cet argent du moment qu’il ne profite pas à l’entretien des cités. A signaler que les dégradations dans cette cité sont multiples, à commencer par les pannes de l’ascenseur qui contraignent les locataires à de pénibles montées, pour certains d’entre eux jusqu’au 14e étage. L’autre problème est la bâche à eau qui cause des désagréments pour l’alimentation en eau potable. «Comment faire parvenir un jerrican d’eau au 14e étage ou toute autre course, en revenant du marché ?», s’interroge un locataire. Le troisième point est, incontestablement, le problème criard des eaux usées qui se déversent dans le sous-sol (cave) : «Les eaux usées débordent de la cave, laissant dégager des odeurs nauséabondes qui empestent davantage en saison estivale, cela sans parler des désagréments et les maladies qu’elles provoquent : allergies, prolifération des moustiques et autres», note le même interlocuteur. «Il y a une seule pompe d’évacuation de ces eaux qui fonctionne sur les deux installées : la seconde est en panne depuis plus de trois mois», avance le délégué qui dénonce l’«inaction» des autorités auxquelles les résidents s’en sont remis.

M A Tadjer

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