L’échouage d’un dauphin à Sidi Ali Lebhar inquiète fortement les spécialiste qui, en l’absence de certitudes, évoquent une foule d’hypothèses qui concourent à stigmatiser des attitudes d’agression contre le milieu marin.Pour Sadek Amara de l’Unité de conservation et de développement de la faune et la flore (UCD-ANN), cet échouage pourrait être dû à une “asphyxie” : le cétacé se serait malencontreusement pris dans les rets des pêcheurs puis occis pour éviter des préjudices aux filets. Il rappelle que c’est la seconde fois, en l’espace de quatre mois, qu’un tel événement se produit. En moyenne, un poisson de ce genre(cachalot, dauphin, marsouin), échoue chaque année sur la côte bougiote, estime le responsable de l’UCD.Selon des pêcheurs, une population d’environ quinze membres était observée récemment durant deux semaines, près de la plage de Sidi Ali Lebhar. Ceux-ci incriminent plutôt la pollution du rivage comme cause de la mortalité de ces mammifères. Sidi Ali Lebhar est situé à proximité du périmètre portuaire où se déploie d’intenses activités industrielles et de fret.Quelque 500 000 cétacés, une espèce normalement protégée, sont tués chaque année à cause, estime-t-on, de techniques de pêche inadaptées.
M. B.