«Personne n’a agressé l’arbitre»

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L’entraineur de l’ES Bir Ghbalou, Rachid Ghazi, est revenu sur la rencontre ayant mis aux prises son équipe avec l’USM Béjaïa, comptant pour la 24e journée qui s’est déroulée vendredi dernier. «Nous savions que la rencontre allait être difficile, étant donné que l’USMB joue pour l’accession», a expliqué le coach de Bir Ghbalou. Tout a bien commencé, dira-t-il, «après une première mi-temps terminée sur le score vierge, nous avons trouvé d’énormes difficultés pour rejoindre les vestiaires, sous les insultes et menaces proférés par de pseudos supporters, des videurs et dirigeants du club Béjaoui (…) On craignait le pire scénario pour nos joueurs, c’est ainsi que le président du club ESBG avait appelé le 15-45». En seconde mi-temps, enchainera-t-il, «l’arbitre de la rencontre était entré avec un autre visage, en multipliant les coups francs accordés au profit de l’équipe adverse et a ainsi cassé le jeu. Il expulsera injustement le joueur Hamadi à la 70’ de jeu. Même réduite à dix, mon équipe continuait de faire le jeu». Néanmoins, témoignera le coach de Bir Ghbalou, «à trois minutes du sifflet final, le ballon bondit sur le ventre d’un défenseur qui dégage la balle, l’action était nette et vue de tout le monde y compris les dirigeants du MOB et l’entraineur Aït Djoudi qui étaient présents. L’arbitre accorde un penalty imaginaire aux locaux, il n’y avait pas de penalty, une décision injuste suivie de la réaction automatique des joueurs qui l’on certes bousculer mais en aucun cas agressé, puisque la police est immédiatement arrivée pour cerner le terrain. Ce que je ne comprends pas et que je dénonce, c’est cette attitude d’un policier qui a agressé un des mes joueurs sur le terrain en allant jusqu’à demander à ce qu’il soit appréhendé». Par la suite, poursuit-il, «l’équipe a été cernée par la police, sous le regard de l’arbitre qui était resté à l’intérieur du terrain pendant plus de cinq minutes avant qu’il ne soit accompagné par le président de l’USMB aux vestiaires, sans annoncer quoi que ce soit». Après une attente de 20 minutes, «on voulait comprendre si la partie allait être reprise ou arrêtée. J’ai difficilement pu accéder à la loge de l’arbitre qui me signifia que la partie était arrêtée, en refusant de me restituer les licences des joueurs qu’il aurait signalé, qu’il a pris avec lui». Aujourd’hui, terminera le coach, «ce ne sont pas les points du match qui m’importent, mais je crains que la commission de discipline de la LRFA sanctionne sévèrement les joueurs et brise leurs carrières en blanchissant l’arbitre qui avait faussé la partie». Par ailleurs, concernant l’information qui a circulé dimanche dernier sur les réseaux sociaux pourtant sur la défalcation de 12 points à l’équipe de Bir Ghbalou et la suspension de plusieurs joueurs à des peines sévères, n’était autre qu’un canular de poisson d’avril (1er avril).

M’hena A.

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