Hommage aux sept patriotes assassinés près de Sidi-Aïch

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La journée fatidique du 3 avril 2010 sera gravée à jamais dans la mémoire des citoyens de la région de Sidi-Aïch dans la wilaya de Béjaïa.

En effet, ces derniers n’oublieront pas de sitôt l’horrible assassinat des sept patriotes, le 3 avril 2010 dans une embuscade tendue par un groupe terroriste au lieudit Akki, alors qu’ils revenaient d’une mission de surveillance d’une centrale électrique sur les hauteurs de Tinebdar, dans la daïra de Sidi-Aïch (wilaya de Béjaïa). A cet effet, les citoyens de cette région de Kabylie n’ont pas manqué de leur rendre, ces jours-ci, un vibrant hommage, et ce, depuis lundi dernier pour s’incliner devant la mémoire de : Hadid Madjid (62 ans), Hadidi Abdelaâziz (61 ans), Djoudad Mohand-Lamine (68 ans) au cimetière de Sidi-Yahia (Chemini), et Tahtat Hamou (41ans) au village de Mezgoug (Tibane), tout comme les deux frères Adjaout Rachid (47 ans) et Saïd (56 ans) d’Imaghdassen (Akfadou) et enfin Hamamouche Mustapha (47 ans) de Mezouara (Akfadou). Approché, l’ex maire de Tinebdar, en l’occurrence Braham Benadji, actuellement député de Béjaïa à l’APN, nous dira : «Ces Patriotes étaient en mission de surveillance d’un bien stratégique pour toute la vallée de la Soummam. Notre devoir, en ces temps de reniements, est de ne pas les oublier.» Pour sa part, l’ex maire d’Akfadou, M. Haddadou, actuellement président de l’assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa (P/Apw), nous révèle : «Nous concernant, nous avons aidé la famille d’un de ces patriotes en lui octroyant un logement social. Nous projetons aussi d’ériger une stèle à la mémoire de ces martyrs pour que nul n’oublie», a-t-il notamment promis. Pour rappel, l’assassinat de ces sept Patriotes dans les limites territoriales des communes de Tinebdar et de Tifra, avait soulevé colère et consternation. L’attentat a eu lieu le 03 avril vers 18 h, lorsque le fourgon, transportant les patriotes de retour de leur mission protection d’une entreprise turque, tomba dans un traquenard et fut la cible des terroristes déjà embusqués dans la forêt longeant cette route de campagne, précise encore notre source. Après avoir commis leur forfait, les sanguinaires de l’ex-GSPC avaient pris la fuite en s’emparant des armes des Patriotes assassinés. «Nous n’allons jamais les oublier, ils étaient un rempart contre ces sanguinaires. Ce sont désormais nos héros», nous dit, hier, Hocine, un membre actif d’une association de Sidi-Aich. De son coté, docteur Meriem a tenu à souligner que : «les autorités ne doivent pas oublier leurs familles et leur sacrifice. Ce sont des gens modestes qui ont perdu des êtres chers, morts pour sauver la république des mains des obscurantistes sanguinaires».Cela dit, huit années après cet horrible assassinat, les populations des Ath Waghlis et Ath Mansour ont tenu rendre à ces héros, un hommage à la hauteur de leur vaillance et de leur sacrifice.

Rachid Z.

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