La Protection civile installée

Partager

La commune rurale de Tizi N’Berber se développe de jour en jour, en se dotant des différents services publics indispensables à l’amélioration des conditions de vie de la population.

Pas plus loin que la semaine dernière, un poste avancé de Protection civile y a été mis en service. Il est implanté dans la localité de Bourbia, à mi-chemin entre le chef-lieu communal et les localités de Tazrourt et celles du grand douar d’Aït Bouissi. Ce sont, en fait, des cabines sahariennes aménagées, par la régie communale, en bureaux de poste avancé de la Protection civile. Mitoyen de l’école primaire de Bourbia et de la fameuse fontaine de Tadjeklayebth, ce service a été doté d’une ambulance équipée et d’un camion d’incendie, affectés à une équipe de pompiers expérimentés. Comme l’a souligné le vice-président de l’APC de Tizi N’Berber, Essaid Benali, ceci est un acquis qui ne manquera pas d’apporter une plus-value en matière de protection de la nature, des biens et des personnes. C’est vrai, car, de par son éloignement de l’unité secondaire de la Protection civile d’Aokas, la commune rurale de Tizi N’Berber faisait face à un retard d’intervention à la survenue de chaque sinistre. Désormais, la population de Tizi N’Berber n’aura pas à craindre les interventions tardives. Outre ce poste avancé de la Protection civile, la commune de Tizi N’Berber s’apprête à recevoir une brigade de gendarmerie. En effet, alors que la sécurité y était assurée, auparavant, par un détachement de la garde communale, aucun autre corps de sécurité n’a été installé à Tizi N’Berber depuis la dissolution de la garde communale, hormis quelques patrouilles des éléments de la brigade de Gendarmerie d’Aokas qui couvre les zones rurales de toute la daïra (Aokas). Un nouveau lycée, un nouveau collège d’enseignement moyen et plusieurs structures culturelles sportives sont autant de nouvelles structures dont dispose cette commune rurale depuis quelques années, parallèlement aux projets d’un stade de football, actuellement en chantier, et d’aménagement de l’actuelle clinique en hôpital de 40 lits.

A Gana.

Partager