Une passerelle pour la cité de la gare

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La ville d’Akbou est parcourue du sud au nord par la RN26 qui connaît une circulation automobile intense. Des centaines de véhicules, tous types confondus, transitent quotidiennement par cette mégapole régionale, dotée de la plus grande zone industrielle existant sur les territoires de la wilaya de Béjaïa. La ville, située à 60 km du chef-lieu de Béjaïa, connaît un dynamisme soutenu. Elle est telle une ruche qui ne « s’apaise » qu’à la tombée de la nuit. Bien entendu, la circulation automobile dans cette grande agglomération, comptant quelques 35 000 habitants, est laborieuse tellement le parc automobile y a littéralement explosé ces dernières années. Que ce soit à la nouvelle ou à l’ancienne ville, sur les hauteurs, la circulation est intense et saccadée ou entrecoupée de bouchons souvent inextricables surtout au carrefour de Guendouza ainsi que celui de l’ancienne ville à proximité du service de l’état civil. Néanmoins, il existe aussi un point périlleux dans cette ville qui est en fait un long virage situé sur la RN26 en longeant le cimetière des martyrs. En effet, cet endroit, qui est en fait un embranchement entre la RN26 et le chemin qui mène à la gare ferroviaire, est l’un des plus dangereux dans cette ville, en ce sens que la circulation automobile y est d’une densité accrue. Traverser la chaussée d’une rive à l’autre s’avère être une véritable mission « casse-cou » pour les piétons qui hésitent pendant plusieurs instants à s’engager, car les véhicules défilent en vitesse devant eux. Il faudra beaucoup de tact, d’attention et un geste qui supplie de la main les conducteurs pour décélérer afin de pouvoir traverser la route à cet « endroit de la mort ». Oui, « endroit de la mort », car il y a quelques années de cela, une petite fille a laissé la vie sur l’asphalte, percutée de plein fouet par une voiture ne lui laissant aucune chance de survie. Des voix se sont élevées afin de réclamer l’installation d’une passerelle dans ce point précis de l’embranchement. «Cela fait des années que nous demandons aux autorités locales l’installation d’une passerelle à l’embranchement de la gare, mais sans résultats ! Les enfants, les femmes et les personnes âgées, entre autres, trouvent beaucoup de peine à traverser la RN26 à ce lieu précis, où une multitude de véhicules passent sans discontinuer. J’espère que notre appel sera pris en considération avant que d’autres victimes ne soient enregistrées après celle qui a été renversée, il n’y a pas si longtemps», déplore un habitant de la Cité de la gare.

Syphax Y.

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