Le premier secrétaire du FFS, Mohamed Hadj Djilani, accompagné de Ali Laskri, membre démissionnaire de l’instance présidentielle du parti, étaient avant-hier à Boghni. Les deux cadres ont répondu à l’invitation de la section locale du parti à assister à l’hommage rendu à Hadj Amar Anber, ancien membre de l’ALN et militant du FFS historique, aux côtés de Hocine Aït Ahmed. Né le 28 décembre 1923 à Ath Mendes, il est décédé le 17 mars 2000. Il était connu pour son engagement dans les œuvres caritatives. La cérémonie d’hommage a eu lieu dans une salle des fêtes et tous les intervenants, dont le P/APC de Boghni, ont souligné la sagesse du défunt et son dévouement dans le règlement des conflits. Sa famille et ses proches diront toute leur satisfaction de cette initiative. Prenant la parole, Ali Laskri, dont la démission de l’instance présidentielle a fait couler beaucoup d’encre, a réitéré les engagements du parti pour «une alternative démocratique et une IIe République». Après avoir rappelé les sacrifices des militants de 1963, il a appelé à «préserver le patrimoine laissé par Hocine Aït Ahmed, à savoir le FFS». Quant au premier secrétaire national du parti, il se dira «partagé, entre un sentiment de bonheur d’assister à cet hommage et un sentiment de tristesse de se rappeler la longue liste des militants qui se sont sacrifiés pour un idéal démocratique, à l’instar de Ali Mecili». Hadj Djilani a par ailleurs insisté sur la nécessité de reprendre le flambeau des anciens militants, «seul moyen pour atteindre l’objectif de l’alternative démocratique», dira-t-il. Il conclura son intervention en disant être «persuadé que le consensus national sera inévitable». À signaler enfin que tous les présents se sont recueillis sur la tombe de Hadj Amar Anber et y ont déposé une gerbe de fleurs. Les membres présents de sa famille ont ensuite reçu des mains des responsables du FFS une distinction de reconnaissance au double engagement du défunt, dans la révolution et en tant que militant du parti.
Merzouk Haddadi.