Les vert et Rouge se réfugient à Sétif

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Dans le but de permettre à l’équipe de préparer dans de bonnes conditions le prochain match de la 26e journée du championnat contre le MC El Eulma, la direction du club, de concert avec le staff technique, a décidé d’opter pour un mini-stage de cinq jours à l’Ecole nationale olympique d’El Vez, dans la wilaya de Sétif, à compter d’hier lundi, et ce, jusqu’au samedi, soit le jour J. La raison est toute simple et consiste à fuir notamment la foudre des supporters, encore fous furieux contre les joueurs après la récente et amère défaite enregistrée dans le dernier derby de Béjaïa contre le MOB (0 – 2). C’est la manière avec laquelle les partenaires de Belgherbi ont cédé les points de ce match qui a fait le plus de mal aux amoureux du club, dont certains sont allés plus loin dans leurs déclarations, en accusant carrément nombre d’éléments de nonchalance lors de la rencontre en question, pourtant capitale pour l’accession en Ligue 1. Cela dit, force est de reconnaitre que l’inquiétude des fidèles supporters des Vert et Rouge est d’autant légitime que leur équipe fétiche est désormais exposée plus que jamais à la menace des autres concurrents, à l’image de l’ASO Chlef qui revient à trois unités du podium. Toutefois, cela ne peut aucunement justifier toutes ces menaces brandies par certains ultras à l’encontre des joueurs ayant plus que jamais besoin de sérénité pour espérer renouer vite avec les résultats positifs. À cinq journées du baisser de rideau sur la saison en cours, tout n’est pas encore perdu pour la JSMB qui a encore son destin entre ses mains, d’autant qu’elle occupe la 3e place du classement, avec 46 points. Ainsi, elle préserve toutes ses chances d’accession parmi l’élite. Le moins que l’on puisse dire enfin est que seule une performance au dépens du Babya pourrait bien faire revenir les choses à la normale et les joueurs qui auront à préparer ce rendez-vous loin de la pression de ces mêmes supporters, n’auront aucune excuse pour décevoir encore au risque de remuer le couteau dans la plaie.

B. Ouari

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