La collecte des déchets à la municipalité d’El-Esnam, à 13 km au Sud-est du chef-lieu de wilaya, vient d’être enfin attribuée à un privé, qui a hérité du marché. Ainsi, depuis dimanche dernier, de nouvelles poubelles toutes neuves ont fait leur apparition au niveau du centre-ville et dans quelques quartiers. A noter que l’opération de distribution de cet équipement plus qu’indispensable pour la préservation du milieu immédiat a accusé un retard de presque une année, sachant que le premier quota de poubelles acquis l’année précédente par l’APC était insuffisant pour tous les quartiers du centre-ville. Il faut, aussi, signaler que des actes de vandalisme avaient été perpétrés par des individus qui dégradaient les bacs à ordures. Des cas de vol de ces derniers ont été également enregistrés. La nouvelle de l’acquisition et de distribution de nouvelles poubelles a été accueillie avec un grand soulagement par les habitants des quartiers en question, particulièrement ceux habitant les 60 et 18 logements, qui faisaient face à une pollution galopante. Auparavant, les ordures et déchets ménagers étaient éparpillés un peu partout dans les rues et sur les trottoirs. Les chiens errants, qui trouvent dans cette pollution de quoi se nourrir, éventrent les sacs des déchets et les répandent çà et là en transformant les allées et les ruelles en véritables dépotoirs. A signaler que l’état de certaines poubelles laissait toujours à désirer : elles étaient soit débordées par les déchets, soit très dégradées pour qu’on s’en serve. C’est un tableau désolant et répugnant qui s’offraient aux yeux des citoyens du centre-ville d’El Esnam. «Les autorités municipales ont enfin apporté la solution tant attendue à ce calvaire environnemental, dont les retombées sur le quotidien étaient inadmissibles», a confié Saïd, un habitant du quartier des 18 logements. Par ailleurs, il mérite de souligner que les accotements des routes menant aux différentes localités, dont Guemgouma, Ath Maâkasi et Taourirth Amar, sont transformés en lieux de beuverie à ciel ouvert. Des consommateurs d’alcool laissent sur les lieux des dizaines des bouteilles vides, mettant à mal l’environnement.
Aziz C.