Le club de Seddouk volleyball (SVB) est l’une des équipes qui animent le championnat d’Algérie de Nationale 1 (dames) où elle est classé actuellement à la première place dans son groupe disputant le maintien (Play down), en compagnie de l’ASWB, CR Toudja et le RUBA (Ben Aknoun). Selon Tahir Bouazza, président du SVB, le club a été victime d’une machination, lors de la dernière journée. Deux équipes auraient arrangé leur match pour empêcher les seddoukoises de passer aux play-offs, selon ses dires. Par ailleurs, il est à souligner que le club reçoit ses adversaires dans une salle OMS située à El Kseur, à une quarantaine de kilomètres de Seddouk. Une contrainte considérable pour un club amateur qui ne dispose pas de beaucoup de moyens. D’après le président du club, «il est impératif que l’équipe dispose de sa propre salle», et ce, «avant qu’il ne soit trop tard». «On reçoit nos adversaires à El Kseur, à 40 kilomètre de Seddouk. Quelques fois, quand nous affrontons des équipes de Béjaïa, nos adversaires font un parcours de 20 kilomètre, beaucoup moins important que le notre», dira-t-il. L’APC de cette même ville a délibéré, au mois de juin dernier, pour désigner un terrain d’assiette de 5000 m² pour réaliser une salle OMS. Mais jusqu’à l’heure, le projet n’a pas encore été lancé. Les responsables de ce club de volleyball féminin espèrent un lancement rapide des travaux afin que le SVB puisse disputer ses matchs chez lui, sans parcourir à chaque fois 80 kilomètre environ en aller et retour. Pourtant, le club fournit périodiquement des éléments, dans les différentes catégories, pour les sélections nationales, et ce, grâce aux sacrifices des jeunes athlètes seddoukoises. Mais aussi le travail titanesque que réalise le staff technique sous la houlette de Hakim Sahli. S’agissant des perspectives à court et moyen termes, le club ambitionne de créer des écoles de volleyball au niveau des villages et communes avoisinantes afin de vulgariser cette discipline dans la région. En somme, les responsables qui sont à la tête du SVB depuis sa création semblent pleins d’ambitions, mais l’absence d’une salle à Seddouk pourrait altérer son évolution et freiner son élan. Les autorités locales (APC, APW, DJS) devraient prêter écoute à leurs doléances pour régler ce problème et permettre à cette jeunesse de s’épanouir davantage.
Z. A. H.
