La cinquième édition du Salon du livre de Boudjima démarre, aujourd’hui, avec la participation d’auteurs de grande renommée.
Initiée par des jeunes de la commune, avides de lecture et amoureux des livres, la manifestation s’impose désormais comme une tradition dans cette région qui a donné de nombreux auteurs et écrivains, comme Lina Bourai, Ali Hadjaz, Saïd Mesbah, Ali Guenoun et Kamel Boudjadi. Pour cette 5e édition, qui se tient au niveau de la Maison de jeunes locale Abdellah Mohia et qui s’étalera jusqu’au 21 avril, les organisateurs ont mi au point un riche programme. Des conférences et des ventes-dédicaces se tiendront durant les trois prochains jours. Pour aujourd’hui, dans la matinée, l’association «Un livre, un auteur» a préparé une conférence sous le thème «La naissance du cinéma kabyle», qui sera animée par Frédérique Deveaux, auteure et réalisatrice franco-berbère. Dans l’après-midi, Younes Sebaa donnera une communication sur «Les langues en péril et les langues en devenir». Younes Adli lui succèdera pour traiter «Le rôle de la Kabylie dans le monde amazigh». Pour la journée de demain, vendredi 20 avril, le cycle des communications se poursuivra, d’abord en matinée, avec Amin Mekahli, avant qu’Amine Zaoui ne prenne la parole dans une conférence intitulée «La boîte noire de l’Islam». Dans l’après-midi, Tarik Djeroud parlera de «Tamazight, de la décadence à la renaissance», puis s’en suivra une table ronde animée par plusieurs auteurs qui rendront, notamment, hommage à Nouredine Saadi. Le samedi, Saïd Chemakh abordera le thème «Les résurgences identitaires». Par ailleurs, et comme de coutume, le Salon sera marqué par des ateliers d’écriture et de dessins, encadrés et animés par des spécialistes. Les organisateurs promettent, d’ores et déjà une cérémonie de clôture des plus attractives. Ils soulignent que l’objectif principal du Salon est de «raviver le goût de la lecture parmi les citoyens de la région et faire de la commune de Boudjima une destination culturelle et littéraire de qualité». Signalons enfin que des voix se sont élevées, émettant le vœu que ce Salon, qui s’installe désormais comme une tradition, soit baptisé du nom du grand poète et artiste de la région Arezki Oultache.
Akli. N