A travers une déclaration parvenue à notre bureau, le Syndicat de l’entreprise des travailleurs de l’éducation de Tizi Ouzou, qui active sous la houlette de l’UGTA revient encore à la charge pour stigmatiser les responsables de la Direction de l’éducation “qui, croient-ils, effrayer en essayant de noyer leurs incompétences avérées avec une répression dont les effets sont opposés à leurs objectifs étant donné que ce genre de comportements revigore davantage nos forces et nous conforte dans notre démarche réfléchie et responsable”, tel est le constat auquel sont parvenus les membres du Conseil du SETE/UGTA de Tizi Ouzou lors de leur réunion tenue mercredi dernier. La déclaration sanctionnant les travaux de cette rencontre précise : “Après avoir pris acte de la mobilisation sans faille des travailleurs derrière le mot d’ordre de leur syndicat, il est apparu nettement aux yeux des membres du Conseil le désarroi et l’affolement de ces services de la DE qui, ne sachant plus où donner la tête, ont procédé à des retenues sur salaire à l’effet de porter préjudice et atteinte à la représentativité et la légitimité du syndicat”. Le même document ajoute : “Fort de la légitimité du mouvement, le SETE/UGTA ne ménagera aucun effort pour que ces injustices, dont les travailleurs en sont victimes, soient repérées et dénonce avec force le silence complice des pouvoirs publics”. Sur un autre volet, les rédacteurs du même texte relevant que “les questions essentielles qui préoccupent le monde du travail (SMIG, augmentation des salaires, bannissement de l’article 87 bis, statuts de la fonction publique et statut particulier) demeurent sans échos”. Par ailleurs, pour le Conseil du SETE/UGTA, les résultats de la Tripartite s’annoncent déjà comme un échec. Enfin, le SETE/UGTA exhorte les travailleurs de l’éducation à rester mobilisés en vue des éventuels prochains mouvements de protestation.
A. H.