Menace sur les activités financières du secteur

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Les fonctionnaires des services de l’économat du secteur de l’éducation, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ont décidé de mener une batterie d’actions de protestation à partir du 30 du mois en cours. Il s’agit, entre autres, d’une journée de grève cyclique ponctuée d’un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation, et ce, les lundis 30 avril, 7 et 14 mai prochains. Cette action, décidée lors de la réunion des délégués de daïras tenue mardi dernier, n’est que la huitième parmi la batterie de mouvements de «désobéissance» que les fonctionnaires des services de l’économat du secteur de l’éducation ont décidé d’entreprendre. Ainsi, dans un communiqué rendu public, les protestataires soulignent leur décision de «ne pas participer à l’établissement du budget 2018 ; ne pas effectuer le compte financier de l’année 2017, ainsi que les situations mensuelles de la direction et du Trésor ; le non versement des excédents budgétaires 2017 ; le boycott de toutes les assemblées et réunions ; et la non gestion du livre scolaire d’une manière définitive». Les économes et sous-économes menacent par ailleurs de «passer à des actions plus radicales dans le cas où il n’est pas procédé à la révision de la nouvelle grille indiciaire en y rajoutant deux catégories pour chaque échelon en faveur des fonctionnaires des services de l’économat». Il est à souligner que la montée au créneau de cette catégorie des travailleurs du secteur de l’éducation nationale intervient suite à l’application du décret 14/266 qui, selon les contestataires, est «discriminatoire et scélérate» à leur encontre.

H. T.

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