Qui sont les financiers du terrorisme ?

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Par S. Ait Hamouda

Qui finance le terrorisme, qui l’arme et qui cache ses méfaits ? On peut tous supposer que ce sont les Européens et les Etats-Unis, pour une bonne part. Et ne voilà-t-il pas que la France propose de revoir des textes coraniques censés être inviolables. Jouer les vierges effarouchées, dès qu’il s’agit d’Islam ou de terrorisme, est on ne peut plus abominable, dès lors qu’il s’agit, en l’espèce, d’une conspiration plus que notable d’autant qu’elle procède de manigances à la en veux-tu en voilà. Le financement des groupes armés n’est pas innocent, plus grave, il émane de puissances et de leurs services qui ont créé «Daech» pour faire peur au monde, même à leurs peuples. Les dits «printemps arabes» ont éclairé les sociétés arabes sur les intentions de ces puissances de les pulvériser, de les renvoyer à leur sous-développement et les empêcher d’émerger comme des nations modernes. La modernité est à cet égard une motivation, à n’en pas douter, empreinte de malice et surtout d’intérêt pour les Euro-Etats-Uniens. Que ce soit l’EI ou d’autres sigles de la terreur et de la destruction, il n’y a qu’un leitmotiv : amasser de l’argent, en trésor de guerre, ensuite déstabiliser le plus grand nombre de pays qu’on peut. La Libye, l’Egypte, la Syrie, le Yémen, ce sont des pays qui étaient tranquilles, avant que l’instabilité ne les gagne et les transforme en no man’s land livrés à des guerres fratricides. Si pour la France seulement, 416 financiers du terrorisme sont identifiés, ce qui n’est pas rien, que dirait-on d’autres pays de l’Europe et de l’Amérique. Ils les reçoivent, leur assurent le gite, le couvert, la formation et au final suffisamment de quoi continuer à vivre ou à mourir. Cela ne permet, en aucun cas, de parier sur l’innocence de l’occident, rappelons-nous l’Algérie du temps de la décennie noire. Qui protégeait les tangos et distillait la question «qui tue qui ?» ? La conférence tenue à Paris, intitulée «No money for terror» va certainement éclairer le monde sur les origines de ces financements, mais elle ne servira à rien puisqu’elle sortira avec une déclaration commune qui n’exigera d’aucun participant le moindre engagement.

S. A. H.

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