La campagne de vaccination lancée aujourd’hui

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C’est aujourd’hui que la vaccination du cheptel sera lancée à travers les villages de la commune d’Aïn Zaouia. Il s’agit de la campagne anti-aphteuse, antirabique pour les bovins et l’anti-clavelée pour les ovins. Celle-ci est assurée par un vétérinaire qui sillonnera cette localité, du 2 au 20 mai. À cet effet, l’APC a tracé un programme d’escales.

Pour aujourd’hui, ce sont les éleveurs de la ferme Lamrani comprenant Boudaoud, Azifour, Thiwririne et Brahimi qui devra présenter son cheptel au vétérinaire, ce sera donc tous les villages et Ain Zaouia-centre qui sont concernés. Pour la clôture de ce programme qui s’étalera sur 18 jours, les services de l’APC ont ciblé les villages d’Ikouvaâne, de Kantidja, d’Ihamouthène et d’Iâllalen. Il est à noter que la vaccination est gratuite. «Nous sommes très contents que cette campagne soit programmée au temps opportun, d’autant plus que nous sommes en plein printemps et que nos bêtes sortent dans les champs. Surtout pour ce qui est de la vaccination antirabique parce que la saison est propice pour l’apparition de cette maladie», déclarera un éleveur d’Aïn Zaouia-village où l’élevage a pris de l’ampleur ces dernières années. Cette nouvelle enthousiasme aussi les éleveurs des villages sis sur les hauteurs, à Boumahni par exemple, où les frais de transport vers le vétérinaire leur reviennent chers. «C’est une occasion pour nos éleveurs de bénéficier de cette campagne d’autant plus qu’ils ne paient aucun sou puisque le praticien arrive jusqu’à chez-eux. Ils sont informés et ils ne devront pas rater le passage du vétérinaire. Il y va de la santé de leurs bêtes», expliquera une source proche des services de l’APC. Il est aussi à signaler que cette commune est la première au niveau de la subdivision agricole de Draâ El-Mizan en matière d’élevage bovin et ovin. À noter enfin que ces dernières années, les éleveurs ne ratent pas de telles occasions depuis que l’épizootie de fièvre aphteuse avait décimé de nombreux cheptels durant l’été 2014. Les services agricoles prennent leurs dispositions afin d’aider les éleveurs à protéger leur cheptel. Ceci est vrai dans la mesure où si un cas devait être signalé dans une étable, il faudrait toute une série de mesures draconiennes pour éviter toute propagation de la maladie.

Amar Ouramdane

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