Les divers réseaux causent des problèmes

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en raison de travaux bâclés ou faute d’entretien, les ouvrages d’utilité publique, qu’ils soient récents ou anciens, ne sont pas épargnés par l’usure et la dégradation, dans la circonscription de M’Chedallah. Une contrée où l’on retrouve des routes à grande circulation, à l’image des RN 30 et 15, traversant la région de M’Chedallah et reliant la wilaya de Bouira à celle de Tizi-Ouzou. Le tronçon de la même RN15, reliant M’Chedallah à Béjaïa, n’échappe pas, lui non plus, à la vétusté. Ces axes à grande circulation sont défoncés et parsemés de crevasses. A cela s’ajoutent tous ces chemins de wilaya, tels que les CW 10 et 98, pour ne citer que ceux-ci, et les routes secondaires qui se trouvent, pour la plupart, dans un piteux état, faute d’entretien et de réhabilitation. Il y a aussi des conduites d’alimentation en eau potable (AEP), tant de transport que de distribution, qui sont de véritables passoires, notamment celles du captage de la source noire (El Aïnser Averkane) de la commune de Saharidj. Une point d’eau qui date des années 1980 et alimente 80 % de la population de la daïra de M’Chedallah. Même les tronçons qui ont bénéficié d’opérations de rénovation ne sont pas logés à meilleure enseigne, tels que ceux du chef- lieu de commune de Saharidj, de Raffour et de Thamourth Ouzemmour, dans la commune de M’Chedallah. Le bâti relevant du secteur étatique est également gagné par ces dégradations tous azimuts qui frappent notamment les établissements scolaires, tous cycles confondus, au même titre que les blocs résidentiels. En effet, la plupart de ces infrastructures affichent des détériorations au niveau de l’étanchéité et du crépissage, ajoutés à la saleté, faute de ravalements des façades. Certes, les conditions climatiques et les fréquents déchaînements des éléments naturels, ajoutés aux mouvements continuels du sol dans cette région en partie montagneuse et escarpée, accélèrent le processus d’usure. Ceci étant dit, force est de reconnaître que le manque d’entretien est en partie la cause de cet état de fait. Mais devant le contexte économique que traverse le pays ces quatre dernières années, il est sans doute impossible de prendre en charge tous ces problèmes, du moins dans l’immédiat.

Oulaid Soualah

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