40 unités en construction à Taskriout…

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Pour atténuer la crise du logement au niveau de Taskriout, un projet de construction de quarante logements LPL a été lancé par l’OPGI, au début de cette année, au chef-lieu communale. Avec la crise économique, les quotas d’habitations rurales ont diminué et les terrains constructibles au niveau des villages se réduisent à vu d’œil. Beaucoup de citoyens n’ont ni parcelles à bâtir, ni moyens financiers pour faire face à la cherté des matériaux de construction. Autant d’ingrédients qui ont rallongé les listes des demandeurs de logements LPL, ces dernières années. Ce quota de logements est jugé insuffisant par la population et les responsables locaux. Ces mêmes responsables appréhendent l’opération de distribution. Comment satisfaire une aussi forte demande avec si peu de logements ? Plus de mille demandeurs s’impatientent depuis plusieurs années. La commune qui compte plus de 16 600 habitants, selon le RGPH de 2008, n’a bénéficié que de 110 logements sociaux depuis l’avènement de cette formule dans la région. De plus, les travaux de réalisation de ces quarante logements qui s’étaleront sur une durée de seize mois connaissent déjà leurs premières entraves. Une ligne électrique de moyenne tension gêne l’activité des ouvriers de l’entreprise en charge de leur réalisation. Cette ligne est devenue obsolète puisque la zone qu’elle alimentait en courant électrique a bénéficié d’un autre branchement. Selon le P/APC de cette commune, M. Madjid Boudjit, «cette aire de construction est survolée par une ancienne ligne électrique de moyenne tension et un pylône se trouve juste au milieu du chantier. La SDE, qui devrait procéder à la suppression de cette ligne, a beaucoup tardé pour intervenir. Si elle ne le fait pas dans un avenir proche, ce chantier connaitra surement du retard». L’autre souci majeur des habitants du chef-lieu est le déséquilibre entre le nombre de logements construits ces dernières années sous différentes formules au niveau du chef-lieu, et les structures d’accompagnements qui y existent. Dans l’immédiat, le plus urgent, pour eux, est la construction d’un autre groupe scolaire, car l’unique école primaire qui accueille tous les élèves issus du chef-lieu, en plus de ceux des environs, ne peut à elle seule satisfaire toute cette demande en constante croissance. Actuellement, avec onze salles de classe et une cour miniature, les 324 écoliers se retrouvent à l’étroit. Et qu’en serait-il après la distribution de ces quarante nouveaux logements ?

Saïd M.

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