La remise en service de la gare ferroviaire du chef-lieu communal d’Ahnif a fait beaucoup de bien aux habitants de cette localité et ses environs. Alors que par le passé, aucun train ne marquait une halte au niveau de cette gare, maintenant les choses ont évolué dans le sens positif pour voir, enfin, les trains de voyageurs, les autorails notamment, observer des haltes pour permettre aux habitants de la localité de se rendre à la capitale ou à l’est du pays. La gare a été, pour les besoins de cette réouverture, requinquée, réhabilitée et remise à neuf avec un nouveau lifting. Il s’agit de la bâtisse qui date de la fin du 19e siècle, au temps de la SNCF. En dépit de l’opération de rénovation de ladite structure, l’enceinte de cette gare n’a pas été réhabilitée de façon à mettre les usagers dans de bonnes conditions. En effet, hormis quelques coups de pinceaux et de « décrassage » aux alentours, l’enceinte de la gare laisse à désirer de l’avis des usagers. Ces derniers déplorent la non-prise en charge des quais, qui sont restés comme auparavant délabrés et surtout trop bas par rapport aux marches des autorails. Ce point est d’autant crucial que les voyageurs trouvent toutes les peines à descendre ou à monter, car les quais sont trop bas. Les enfants, les personnes âgées, les femmes avec un degré beaucoup plus important pour les handicapés, trouvent d’énormes difficultés à s’introduire par les portails des autorails. «Les quais de la gare de l’ex-Maillot ne sont pas arasés au niveau des marches des autorails pour que je puisse y accéder. Nous demandons à la SNTF d’élever le niveau des quais pour qu’on puisse s’introduire sans difficultés», souhaite pour sa part un septuagénaire qui prend souvent le train. D’autres insuffisances sont constatées aussi dans ladite gare comme l’absence de bancs, l’insuffisance de l’éclairage et l’absence de toilettes et d’un point d’eau. Dans le même contexte, il est à déplorer, selon toujours des usagers, l’absence de la sécurité dans cette gare, à en juger par les emballages de boissons alcoolisées qui s’amoncellent surtout à l’abri-gare, transformé en lieu de beuverie.
Y. S.