Le rôle des médecins généralistes dans le système de santé et le devoir de confraternité devant primer dans l’intérêt du patient ont été mis en exergue lors de la 9e Journée de formation médicale continue, organisée vendredi dernier par l’association Amejjay, à Azazga.
Le président de l’association, le Dr Assam a souligné l’importance de ce genre de rencontres qui, selon lui, permettent la solidarité du corps médical, loin de tout corporatisme, dans le but ultime d’améliorer continuellement la prise en charge du malade. Après les prises de parole, plusieurs communicants se sont succédé sur l’estrade de la salle des conférences, abordant des thématiques variées et les résultats des dernières études dans différentes spécialités médicales, telles la pédiatrie, le diabète et la psychiatrie. Le Dr. Assam a retracé succinctement l’historique et les objectifs de l’association : «Amejjay a été créée en 2012, regroupant des médecins généralistes libéraux. Notre engagement est la formation médicale continue aussi bien des médecins généralistes libéraux que ceux du secteur public. Nous organisons ces neuvièmes journées de FMC avec des thèmes variés comme la psychiatrie, le diabète et la pédiatrie. L’objectif principal de notre association est la formation médicale continue pour que le médecin généraliste soit toujours au diapason des dernière études et recherches et ne reste pas en marge des progrès de la science et de la médecine. Nous pouvons, accessoirement, venir en aide aux confrères, mais nous veillons surtout à créer et élargir le cadre de concertation et des échanges d’idées et à recueillir les doléances et les préoccupations des médecins. Nous avons choisi cette fois-ci la ville d’Azazga car elle offre un cadre très agréable». Répondant à la question des difficultés que rencontre cette corporation, Dr Assam regrettera «le désengagement de l’Etat quant à la formation médicale continue, alors que tout le monde admet l’impératif de celle-ci. Actuellement, seuls le mouvement associatif comme le nôtre et les séminaires et formations postuniversitaires, que prodiguent les groupes pharmaceutiques et les sociétés savantes, offrent un cadre et des opportunités de formation continue aux médecins généralistes. Il faut que l’Etat s’implique davantage, pour une meilleure prise en charge du malade». A noter que cette rencontre a regroupé plusieurs dizaines de médecins généralistes venus des wilayas de Tipaza, Alger, Bouira, Skikda et M’sila, entre autres.
M. I. B.