Sensibilisation sur les risques de la non-vaccination

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L’association des Amis de la faculté de médecine de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa a organisé, avant-hier samedi au centre culturel islamique d’Aamriou, dans la ville de Béjaïa, une journée d’information et de sensibilisation sur les risques de la non-vaccination et le diabète. Selon la présidente de l’association, Mme Salima Benzaid, cette action a surtout pour objectif de redonner confiance à la population dans les vaccinations, puisque ces derniers temps, certains refusent de faire vacciner leurs enfants. Or certaines maladies que l’on croyait avoir éradiquées comme la rougeole, reviennent et sont à l’origine de décès comme à Ouargla et à El-Oued dans le Sud du pays où la vaccination n’a pas dépassé le taux de 6%. Or une population n’est supposée vaccinée que lorsque ce taux aura atteint au moins 70%. Les trois thèmes traités en rapport avec la prévention des maladies sont l’immunité, la vaccination et l’épidémiologie. Les conférenciers ont surtout axé leurs interventions sur les bienfaits de la vaccination dans la protection du corps humain contre les maladies et les risques encourus par la population en cas de la non-vaccination. Quant au deuxième volet de la journée, il a trait, explique le Dr Mokhtar Boucheffa, au diabète pendant le Ramadhan et à la diététique. Dans notre pays, en effet, les citoyens sont très influencés par la religion. Dire à quelqu’un même s’il est malade diabétique non équilibré de ne pas jeûner pendant le Ramadhan, c’est le blesser dans son honneur et sa dignité. Il peut tout accepter sauf de faire transgresser sa religion. Au cours de la journée, les conférenciers ont, à travers leurs interventions, tenté de minimiser au maximum les conséquences du jeûne sur les diabétiques. L’avis religieux d’un imam est certes demandé, mais la décision revient au médecin traitant.

B. Mouhoub.

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