Le Secrétaire général du Comité de liaison de la Transsaharienne, Mohamed Ayadi, a mis l’accent, hier, sur la nécessité de mettre en place plusieurs mesures, afin de booster les exportations de l’Algérie vers les pays sahéliens.
«Le projet de la route transsaharienne a beaucoup avancé, mais chaque pays a avancé en fonction de ses moyens au gré des années», a indiqué M. Ayadi, lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Selon lui, «l’Algérie a apporté une chose importante à ce projet, une crédibilité. C’est elle qui le porte, qui donne l’exemple et qui a réalisé le plus grand linéaire». Le Secrétaire général du comité de liaison de cette importante infrastructure rappelle que celle-ci, une fois ses travaux terminés, «est appelée à se déployer sur quelque 56 000 km». Des travaux en cours, M. Ayadi annonce que sur l’axe majeur reliant l’Algérie au Nigéria, il ne reste plus que le tronçon reliant Arlit à Samaca à terminer, relevant au passage la persistance de problèmes dans la région du Nord Mali, provoqués pars des retards en moyens d’équipements liés à des difficultés de financement. En ce qui concerne l’importance de cette voie de communication du continent, le même responsable a précisé qu’«elle est citée en exemple dans les grandes rencontres internationales comme un exemple de coopération et d’échanges porteur d’espoir». M. Ayadi a tenu à souligner que jusqu’à aujourd’hui «les exportations de l’Algérie vers les pays sahéliens n’ont pas été marquantes», en raison, a-t-il expliqué, de la période d’aisance financière qu’a vécue l’Algérie durant les années précédentes. De ce fait, il a mis en exergue la nécessité de mettre en place des mesures de facilitation afin de promouvoir les exportations du pays vers ces pays, notamment en cette période de crise financière. « Maintenant, les choses ont changé. Il faut mettre en place une politique, définir une stratégie, faciliter les mouvements administratifs et accorder des facilitations bancaires», a-t-il plaidé. Et d’ajouter : «C’est tout cet ensemble qui est nécessaire si on veut émerger».
Samira Saïdj

