«Nous attendons 2 107 125 candidats pour les examens de fin d’année dans les trois paliers».
C’est ce qu’a fait savoir le conseiller au ministère de l’Education, Mohamed Chaib Draâ, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. L’intervenant a précisé que 797 812 élèves du cycle primaire passeront l’examen d’entrée au CEM, le 23 mai prochain, «avec une augmentation de 4,29% par rapport à l’année dernière». Les candidats au Brevet d’enseignement moyen seront au nombre de 595 865, «avec une augmentation de 5, 95% par rapport à l’année précédente», et 709 748 lycéens passeront le baccalauréat, «avec une diminution de 7, 31%». Pour assurer l’encadrement de tous ces candidats, «le ministère mobilisera 637 780 fonctionnaires, entre enseignants et personnel administratif», a-t-il ajouté. «18 302 centres d’examens seront pris en charge par 530 697 encadreurs, et pour les 190 centres de correction, 950 632 correcteurs et fonctionnaires administratifs ont déjà été mobilisés», a-t-il encore détaillé. «Tout est fin prêt sur le plan matériel et humain pour que ces examens se passent dans de très bonnes conditions», assure le responsable. Dans le cadre de la réorganisation du BAC, «nous avons demandé de revenir à la fiche de contrôle continu, pour que les programmes soient terminés et les compétences visées soient atteintes», dira encore l’invité de la radio. Dans ce sillage, M. Chaib Draâ a fait état de la mise en place d’un certain nombre de dispositifs qui «nous permettront de revenir à la sérénité et à l’assiduité nécessaire de chaque élève». En ce qui concerne les candidats au baccalauréat, le représentant du ministère prévient que «les élèves qui auront cessé de venir aux cours avant terme ne seront pas admis à redoubler, dans le cas où ils échouent à cet examen».
Nécessité d’assurer 36 semaines d’enseignement
M. Chaïb Draâ a par ailleurs tenu à souligner la nécessité d’aller progressivement à 36 semaines d’enseignement et d’apprentissage par an. «C’est pour cela que nous avons établi un calendrier qui organise les évaluations de fin d’année», a-t-il dit. Interrogé sur le fait que les classes sont désertées vers la fin de l’année dans certains établissements scolaires, il a assuré que le département de la tutelle contrôle les chefs des établissements qui ne respectent pas les notes. «On les surveille et on les sanctionne si c’est nécessaire», a-t-il lancé, mettant l’accent sur l’importance de convaincre les intervenants sur la nécessité de maintenir l’emploi du temps. Par ailleurs, En ce qui concerne les actions prises par le ministère de l’Education afin d’aller vers une école de qualité, M. Chaib Draa a fait état d’un certain nombre d’instruments qui ont été, ou sont en train d’être, mis en place, depuis quatre années déjà «dont on ne commencera à observer les effets que sur le long terme», dira-t-il. Dans ce contexte, il a tenu à préciser que «l’école de qualité implique toute la société, car l’école a besoin d’être protégée». Le responsable conclura : «L’école algérienne est en train de s’améliorer, quoi qu’elle n’est pas encore arrivée à ce que nous espérons qu’elle devienne un jour».
Samira Saïdj

