Saïd Djellab promet une baisse dans les trois prochains jours

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Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a reconnu, avant-hier, que certains produits ont connu une «hausse sensible» ces derniers jours. Il a néanmoins promis une baisse des prix pour les trois prochains jours.

«Exception faite de la tomate et de la courgette, les prix des fruits et légumes n’ont pas enregistré de hausses importantes cette année», a-t-il assuré lors d’une visité de travail, au premier jour du mois sacré du Ramadhan, au marché de gros des fruits et légumes de Boufarik et de deux marchés de solidarité. Objets d’une forte demande, la tomate et la courgette ont en effet été vendues respectivement à 110 DA et 140 DA le kg, au niveau du marché de gros de Boufarik, au moment où les prix de la pomme de terre et des petits pois se sont stabilisés à 40 DA le kg, contre 35 DA pour l’oignon et 50 DA pour la carotte. Le ministre a annoncé un retour à la normale d’ici quelques jours. En attendant, il a lancé un appel aux citoyens de faire preuve d’une consommation rationnelle, en évitant d’acheter les produits dont les prix enregistrent une importante hausse, a-t-il recommandé. Dans ce cadre, le ministre du Commerce a salué l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de Blida, qui a procédé à l’ouverture de deux marchés de solidarité, à l’occasion du Ramadhan, le premier pour la vente de produis alimentaires au niveau du Club équestre, et le second, à la salle omnisports d’Ouled Aïch, pour la vente des fruits et légumes. Selon les explications fournies sur place au ministre, ces deux marchés assurent différents produits alimentaires de large consommation «à des prix concurrentiels», au grand bonheur des citoyens. Outre leur objectif visant à assurer une disponibilité des produits à des prix bas, du fait qu’ils sont fournis directement par le fabricant, ces marchés de solidarité participent à «la promotion du produit local, dont la qualité n’a rien à envier à celle de l’importation», a expliqué Said Djellab. Interrogé sur le niveau d’influence de l’Union européenne sur la liste des produits interdits d’importation, le premier responsable du secteur a affirmé que la relation entre l’Algérie et l’UE est basée sur le dialogue permanent dans différents domaines, dont les transactions commerciales.

L.O.CH

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