Le coach Kamel Bouzit revient dans cet entretien sur le parcours de la JS Akbou qui a réussi son maintien en Régionale 1.
La Dépêche de Kabylie : Êtes-vous satisfait du parcours de votre équipe ?
Kamel Bouzit : Comment ne pas l’être lorsqu’on arrive à aligner des résultats positifs dans un moment crucial. C’est ce qui nous a permis de terminer à la dixième place dans un groupe qui renferme pas mal de formations connues pour être de gros morceaux dans ce dur championnat de la Régionale 1, à l’image du CRB Bordj Kiffan, de la JS Boumerdès et bien sûr l’E Sour El Ghozlane que je félicite d’ailleurs pour son accession. Le maintien réalisé a été le fruit d’un travail de longue haleine qui a exigé beaucoup d’efforts et de sacrifices. Je tiens donc à rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à réaliser ces belles performances, notamment lors du dernier virage du championnat, ce qui nous a permis de se maintenir dans ce dur palier.
Le maintien n’a pas été facile à réaliser, n’est-ce pas ?
Je vous l’accorde. À mes débuts, j’ai rencontré beaucoup de difficultés pour expliquer aux joueurs ma vision des choses. Je crois que c’est la raison pour laquelle les résultats n’avaient pas suivi au début. Cela a nécessité trois ou quatre mois de labeurs pour y arriver. Les joueurs ont toutefois fini par adhérer pleinement à notre stratégie.
La JS Akbou a échappé à une relégation. Pensez-vous qu’elle aurait pu mieux faire ?
Nous avons un bon groupe qui n’a rien à envier à la plupart des équipes de ce palier. Il est vrai que par moment, nous sommes passés à côté lors de certains matchs en tout début de saison. Mais c’était aux responsables de voir ce qui n’a pas marché. J’avoue que nous avons souffert pour sauver le club. Il est maintenant temps de faire le bilan et tirer les conclusions qui s’imposent. Il est urgent d’y remédier pour ne pas revivre le même scénario.
Avec un tel parcours durant les trois dernières saisons, la JSA peut-elle viser plus haut ?
Pour aspirer jouer l’accession, il faudrait comme chacun le sait un travail colossal. Cela ne suffit pas d’avoir un bon groupe. On a l’exemple de l’ES Azeffoun qui malgré son statut d’équipe connue à l’échelle régionale, a malheureusement raté pour la troisième ou quatrième fois de suite son objectif recherché. Il faudra plutôt avoir les fonds nécessaires, notamment l’infrastructure, les moyens matériels et financiers et surtout une composante équilibrée. S’agissant de notre équipe, si on arrive à garder l’ossature et procéder à un recrutement judicieux, on pourra revoir nos ambitions à la hausse.
Peut-on dire que vous serez partant pour une autre aventure avec la JSA ?
Avant tout, je suis un membre de la famille de la JSA. C’est un honneur, pour moi, d’encadrer cette équipe d’Akbou. Aussi, je ne suis pas insensible à la confiance que m’accordent les dirigeants de la JSA ainsi que les supporteurs que je tiens à remercier au passage. Maintenant, s’agissant de l’exercice prochain, la décision revient aux responsables qui se doivent de retenir les leçons et préparer l’intersaison dans de bonnes conditions.
Entretien réalisé par Zahir Ait Hamouda

