L’un des problèmes les plus édifiants et irritants de notre époque est sans conteste celui des embouteillages au niveau des centres urbains. Béni Douala, notamment le chef-lieu, n’échappe pas à ce phénomène, surtout aux heures de pointe.
Accéder au chef-lieu en question ou en sortir s’apparente à un parcours de combattant, au regard des files importantes de véhicules qui se forment sur la voie d’accès principale de la daïra, dont les trottoirs sont squattés par endroits par des commerçants indélicats qui entreposent leurs marchandises. Parmi les facteurs qui provoquent la saturation des tronçons routiers, l’on retiendra, essentiellement, le stationnement anarchique des véhicules, dont les chauffeurs ne manquent pourtant pas de se plaindre de l’engorgement des routes. «Chaque jour, je dois mettre 30 minutes pour sortir de l’encombrement. Il faut attendre que la voiture, stationnée dans un endroit interdit, sans aucun respect du code de la route, redémarre», fulmine un automobiliste. Il faut noter que les camions de gros tonnage et les bus universitaires qui passent par la localité trouvent beaucoup de difficulté à rouler au centre-ville, sachant que cette route est le seule voie qui mène à leurs destinations respectives : Tizi-Ouzou par Béni Aissi ; Ouadhias et Beni Zmenzer par Taguemount Oukerouche… En dépit des multiples efforts consentis par la sûreté de daïra dans l’optique d’améliorer le trafic automobile, l’anarchie se réinstalle dès qu’une baisse de vigilance est remarquée «Le manque de civisme et l’égoïsme de certains conducteurs ont dépeint un tableau peu flatteur de Béni Douala qui n’est pourtant pas sa véritable image !», regrette un citoyen. Pour sa part, l’édile communal, M. Fekhar Amar, a indiqué qu’un nouveau plan de circulation sera mis en application bientôt, avec la délocalisation de la station des fourgons desservant différentes localités ainsi que celle de Béni Douala. «Nous ferons en sorte d’être toujours présents pour assurer la fluidité du trafic routier», assure-t-il.
Lyes Mechouek

