Campagne de vaccination des cheptels ruminants

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Dans l’optique de protéger les cheptels des maladies virales et contagieuses, l’APC d’Aghbalou a lancé, depuis le 21 mai dernier, une campagne de vaccination antirabique et anti-aphteuse, laquelle se poursuivra jusqu’à la moitié du mois de juin en cours. Alors que dans les villages de Bahalil, Ath Hamdoun et Ighil Ouchekrid, la campagne a été achevée, avec la vaccination d’un bon nombre d’ovins et de bovins de ces localités rurales, lesquelles disposent d’un cheptel assez important. L’opération se poursuit, ces jours-ci, au village de Selloum, laquelle a commencé le 31 mai et prendre fin aujourd’hui. À partir de demain jusqu’au 12 juin, ce sera au tour du chef-lieu communal d’Aghbalou d’abriter cette campagne, cruciale et vitale pour ces cheptels de rente, d’autant qu’il est enregistré un nombre important de bovins dans cette région montagneuse aux pâturages abondant. Cette opération d’envergure sera clôturée dans la bourgade de Choukrane, les deux journées du 13 et 14 juin en cours. «Cette campagne de vaccination contre la rage et la fièvre aphteuse est d’une importance capitale pour les éleveurs de la commune d’Aghbalou. Je suis éleveur et je possède 5 têtes de bovins que je compte faire vacciner le 13 ou le 14 juin prochain. Cela épargnerait, j’espère, à mon cheptel de contracter la rage ou la fièvre aphteuse lesquelles, si elles se déclaraient, feraient des ravages parmi le bétail de la région», affirme un éleveur du village de Choukrane. Le lancement de cette campagne est jugée salutaire par les éleveurs de la région, d’autant qu’il y a plusieurs meutes de chiens qui parcourent la région. Ceux-ci pourraient être porteurs de maladies qu’ils pourraient transmettre aux animaux d’élevage. Même la salive d’un animal infecté, mort ou vivant, peut transmettre cette lourde affection, notent les spécialistes. Les bovins (vaches, bœufs, veaux) représentent les cas de rage les plus fréquemment signalés. Par ailleurs, la fièvre aphteuse, maladie virale animale très contagieuse, peut entraîner de lourdes séquelles et même la mort chez les petits ruminants comme les ovins et les caprins, car elle touche surtout les museaux créant des lésions et ulcérations qui empêchent ces bêtes de se nourrir. Ces maladies affectent aussi les organes reproductifs des ruminants, engendrant une importante perte chez les éleveurs.

Y. Samir

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