La commune sans éclairage public !

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Le réseau de l’éclairage public, à travers les localités composant la commune d’Ahnif, est défectueux. Dans certains quartiers, celui-ci est quasi inexistant. Devant cette situation, les villageois, excédés, ont à maintes reprises interpellé les responsables de la commune pour doter les lieux dépourvus d’éclairage public d’un réseau électrique et réfectionner ceux en panne. Mais en vain. Les déplacements de nuit, notamment en ce mois de Ramadhan, sont devenus compliqués pour beaucoup en raison de l’obscurité. «Il est difficile de circuler la nuit sans éclairage, particulièrement en ce mois de piété où on accomplie les prières des tarawih jusque tard dans la nuit», confie un villageois de Tiksrai. Dans certaines localités, les pannes sur les réseaux de l’éclairage public perdurent depuis des années, mais sans que rien ne soit fait pour y remédier. Un climat d’insécurité règne sur les villageois qui déplorent les actes de vol sur leurs biens, voitures, bétail, entre autres. Même sur certains tronçons routiers, l’on fait état de la défectuosité de l’éclairage public. «La peur d’une agression lors des déplacements seul ou en famille est omniprésente», confie un villageois d’El Karia. À Ighram, mis à part quelques lampadaires, qui tombent souvent en panne, le village est plongé dans l’obscurité à longueur d’année. Le même constat est fait dans le village voisin d’Akssim. Les cités nouvellement construites ne sont pas mieux loties. À l’image de la cité El Karya, située à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune où l’éclairage fait défaut. Les villages qui souffrent le plus de l’absence de l’éclairage public sont ceux situés au sud de la commune, comme Sebkha, Bouremal, Tiksrai et Ighzer Oumeziav. Dans ces contrées éloignées, les villageois souhaitent la mise en place de réseaux de l’éclairage sur les grands axes où sont concentrés les édifices publics. D’aucuns estiment que dans les lieux très fréquentés par les villageois, l’installation de l’éclairage est plus qu’indispensable. Il faut signaler que des budgets d’une centaine de millions de centimes ont été alloués aux communes à la veille du Ramadhan pour la réfection des réseaux de l’éclairage public. Mais vu la vétusté du réseau et l’étendue des territoires des communes, il est quasi impossible de prendre en charge tout le réseau.

F. K.

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