Les activités culturelles battent leur plein

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Boudjima est l’une des communes qui connaissent une riche animation en ce mois de Ramadhan.

Les programmes artistiques pour meubler les soirées ramadanesques sont, en effet, innombrables et diversifiés. Ce sont tous les villages qui organisent, par le biais d’associations culturelles et de collectifs de jeunes, différents activités pour toutes les tranches d’âges. Au chef-lieu communal, l’animation artistique est assurée par l’intermédiaire d’un collectif de jeunes, qui réussissent par là leur troisième programme spécial Ramadhan, en trois ans. Ce groupe propose, donc, des soirées Ramadhan payantes aux familles. Mais ceux qui y assistent ne le regrettent pas, tant ils sont égayés par les galas animés par de grands artistes de la chanson kabyle. Intitulé «Les Belles Nuits de Boudjima», ce programme attire un monde appréciable, après le f’tour. De grands chanteurs ont été invités, à l’instar de Mohamed Alloua, Yasmina, Zedek Mouloud, Ali Amrane, Malika Domrane et bien d’autres. A signaler que ces soirées musicales se poursuivent jusqu’à la fin du mois sacré. Ailleurs, dans les plus grands villages, comme Afir, les programmes culturels (galas, théâtre) sont initiés par l’association locale. A Agouni Oufekous, c’est l’école primaire qui abrite des soirées artistiques, à l’initiative de l’association culturelle locale, Asurif. Parmi les activités tracées, des galas artistiques réunissant des chanteurs du cru, auxquels assistent de nombreuses des familles. Des galas-hommages aux hommes de culture et de l’art de la région sont également au menu, à l’instar de celui concocté en hommage à l’artiste Gilou et à Akila Bia. Le week-end dernier, un autre gala a réuni les chanteurs Meziane Haret, Amar Hamou, Rabah Zekkari, Amar Lalaoui, Moh Rihani ainsi que d’autres jeunes artistes de la localité. Même topo à Tarihant, aux frontières avec la commune de Makouda, où divers artistes se produisent dans l’école du village. En somme, ce sont des soirées familiales très égayées qu’on concoctées les associations locales et autres collectifs de jeunes. Il faut dire que l’organisation de tels rendez-vous par les jeunes, à l’occasion du Ramadhan, est une première dans les villages reculés, qui ne sont pas concernés par les programmes spécial Ramadhan tracés par la direction de la culture, contrairement aux centres urbains. Les jeunes ont donc pris les choses en main, en vue d’offrir des moments de détente et de distraction à la population locale, en ce mois si particulier.

Akli N.

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