Certes, le tremblement de terre de Laâlam, dans la région de Kherrata, n’a pas été aussi dévastateur que celui d’El Asnam, en 1980, ou celui de Boumerdes, en 2003, mais il a eu son lot de victimes et de destruction. Des personnes sont mortes, d’autres ont été blessées, des maisons, beaucoup de maisons se sont effondrées. Dans ces zones montagneuses, les gens vivent dans la pauvreté et la précarité sociale. Il a fallu ce tremblement pour que les Algériens découvrent les difficultés d’autres concitoyens qui n’ont pas, comme eux, la chance d’habiter dans de grandes villes et de jouir de commodités, somme toutes normales comme les transports ou l’eau courante. Et la solidarité nationale a joué, comme toutes les fois où des drames de ce genre se produisent. Il y a non seulement l’élan des Algériens, toujours prêts à prélever de ce qu’ils possèdent pour aider ceux qui souffrent ou sont dans le besoin, mais aussi l’aide de l’Etat, dont la fonction est justement de protéger et d’assister dans les moment difficiles ses membres. C’est pas moins de 15 milliards de centimes qui sont dégagés par le ministère de la Solidarité nationale pour aider à la reconstruction de Laâlam, notamment à la construction de logements. On se rappelle du président de la République qui parlait de reloger avant l’hiver les sinistrés de Boumerdes, la promesse a été tenue, et les habitants de Laâlam qui n’ont pas douté un seul moment de l’assistance qui leur est due, ont commencé à recevoir les aides et ils ont adressé un message de remerciements pour le président. C’est cela aussi l’Algérie : celle de la solidarité agissante et de la fraternité…
S. Aït Larba
