Le cadre de vie dans la ville de Sour El Ghozlane ne cesse de se dégrader depuis quelque temps, au grand dam des habitants et des visiteurs de cette antique cité. Selon les habitants de l’ex Auzia, presque aucun quartier de la ville n’échappe à la catastrophe. A l’exception du vieux «Sour» où la situation est plus au moins acceptable, tous les autres quartiers, notamment les cités résidentielles, haouchs et autres lotissements vivent une situation guère reluisante. Voies d’accès défoncées, éclairage public défaillant, poubelles remplies à ras bord est le triste décor qui s’offre à la vue. Les habitants de l’ex Auzia incombent cet état de fait aux gestionnaires des affaires de la cité, lesquels, selon eux, ne font rien pour améliorer le cadre de vie des citoyens et redorer le blason de la ville. Dans certains quartiers, à l’image de ceux des logements évolutifs, Draa Lahmar ou encore Haouch el Ousfane, les habitants parlent carrément de marginalisation. «Il n y a ni routes, ni éclairage public et encore moins espaces de jeux dans nos quartiers. Nous nous demandons jusqu’à quand cette marginalisation de nos quartiers va encore durer ? Nous faisons partie de la ville de Sour El Ghozlane. Si ce n’est pas le cas qu’ils nous le disent», s’insurgent les habitants de ces trois quartiers. Pour les habitants de Sour El Ghozlane, il y a un laisser-aller manifeste de la part des responsables locaux et cela est inacceptable. Selon eux, les élus locaux doivent réagir très vite et lancer une vaste opération de nettoyage à travers la ville. Les artères principales de la ville, qui sont, selon certains témoignages des habitants, envahies par les herbes, doivent faire l’objet d’opérations de désherbage. Le réseau de l’éclairage public demande aussi une réfection et une remise en marche au niveau de certains quartiers. Par ailleurs, nous apprenons d’une source locale que le wali de Bouira, récemment en visite dans la ville de Sour El Ghozlane, n’était pas content de la situation qui prévaut au centre ville. Sur sa route vers le centre psychiatrique de la ville, le premier magistrat de la wilaya a constaté que les abords de celle-ci étaient jonchés de déchets et envahie par les herbes. Devant cet état de fait, Mustapha Limani aurait, selon notre source, donné des instructions aux responsables locaux de lancer une vaste opération de nettoyage au centre-ville.
D. M.