Hommages et recueillement

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L'APC et l'association culturelle Taneflit N'Tmazight ont tracé un programme pour commémorer le 20e anniversaire de l'assassinat du chantre de l'amazighité, Lounès Matoub.

Celui-ci a commencé hier et va s’étaler jusqu’au 25 du mois en cours. En parallèle, les organisateurs ont tenu à rendre hommage à trois martyrs du Printemps noir: Samir Didouche, âgé de 14 ans au moment de son assassinat et Kamel Khalfouni (25 ans), tués tous les deux par balles le 21 juillet 2001 dans l’oliveraie surplombant l’hôpital Krim Belkacem, et Hamid Haniche, tué par balle devant l’Amirauté d’Alger le 31 mai 2001, au retour de la marche populaire du FFS dans la capitale. Ainsi, pour hier (20 juin), il était prévu, dans la soirée, que des bougies soient allumées dans toutes les artères de la ville, ainsi que dans les villages. Pour la journée d’aujourd’hui, après un rassemblement devant le siège APC, il est prévu une marche silencieuse jusqu’au carré où reposent les deux martyrs Samir Didouche et Kamel Khalfouni, où aura lieu le rituel dépôt de gerbe de fleurs, suivi d’une minute de silence à la mémoire des martyrs. Puis, ce sera l’inauguration des expositions au siège de Taneflit où des coupures de journaux de l’époque, relatant la genèse des événements, ainsi qu’un panorama de photos des blessés du printemps noir seront étalées. A noter que nette exposition se poursuivra jusqu’au 25 juin. Pour cette date-anniversaire, après un regroupement devant la mairie, les marcheurs s’ébranleront vers la stèle Matoub Lounès, sise à proximité de l’agence postale et en face du lycée Ali Mellah. Là aussi, une gerbe de pleurs sera déposée devant ce monument où une minute de silence à la mémoire du Rebelle sera observée. A noter que cette stèle a été inaugurée le 20 avril 1999. Au fil du temps, elle s’est effritée quelque peu mais l’association Tagmats de Lyon, présidée Dalil Makhloufi, l’a restaurée, il y a de cela quelques années. Au début de semaine, l’APC l’a repeinte avant de l’éclairer à l’aide de lampadaires et de guirlandes. Par ailleurs, un pépiniériste volontaire a planté quelques arbres d’ornement dans la poche vide attenante à ce monument.

Amar Ouramdane

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