le projet de la nouvelle école compromis

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Le projet de la nouvelle école, inscrit pour la ville d’Aïn El Hammam, tarde à voir le jour. Les associations de parents d’élèves ont demandé à plusieurs reprises sa réalisation, en vain. Les autorités locales n’ont, semble-t-il, pas eu de réussite dans leur quête d’une assiette foncière susceptible d’accueillir le projet. Les terrains ciblés ne pouvaient être retenus pour diverses raisons. Certains, situés en zone rouge, sont interdits de toute construction, alors que d’autres, appartenant à des privés, ne peuvent être cédés sans contrepartie financière importante. Une «poche» située entre le CEM Amer Ath Chikh et la salle omnisports a été vite écartée pour son exigüité et ses difficultés d’accès. Le site de l’ancienne cité coloniale, convoité à un moment donné, n’est pas non plus l’endroit idéal pour ériger une quelconque bâtisse, en raison de l’instabilité de son terrain, tout comme la majeure partie de la superficie de l’ex-Michelet et de ses environs immédiats. Le même scénario se répète chaque fois qu’un projet est inscrit pour la commune. Le projet de l’hôpital de soixante lits en est un exemple typique. Il a fallu que le village d’Agouni N’Teslent se propose de mettre l’endroit idéal à la disposition des autorités, pour que les choses avancent. A plusieurs reprises, l’inscription d’un stade pour la ville a buté sur la question de la disponibilité du terrain. En attendant qu’une solution soit trouvée, les élèves de l’ex-école de garçons, démolie dans la précipitation il y a une dizaine d’années, continuent d’occuper les locaux de la maison de jeunes, dont l’architecture est loin de répondre aux normes d’une école primaire. Une classe aménagée en cantine et un préau de fortune construit à la hâte à l’aide de tôles permettent aux enfants de prendre des repas chauds et de s’abriter en récréation. On ne peut, cependant, pas agrandir les locaux pour en faire des salles de classe spacieuses et aérées. Construit dans les années soixante-dix, l’ex-FAJ (maison de jeunes actuellement) présente lui aussi des signes de vétusté. Une fissure est d’ailleurs apparue l’an dernier sur ses murs. Mais l’essentiel est ailleurs, disent les parents qui revendiquent une école en bonne et due forme comme promis, il y a une dizaine d’années, par les autorités d’alors.

A. O. T.

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