Des escaliers obstrués par des ordures

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L’amoncellement ininterrompu des ordures ménagères dans la cage d’escalier menant aux immeubles dits CNEP/APC, sis au centre-ville d’Aïn El Hammam, n’en finit pas de créer des désagréments aux riverains.

Les sacs de détritus, déposés timidement au début, ont fini par s’accumuler au point de former un dépotoir «couvert» entre les bâtiments. Les pollueurs de tous bords ont jeté leur dévolu sur cet accès servant de traverse vers la grande rue, pour jeter leurs sacs d’ordures, plutôt que de chercher à s’en débarrasser dans un endroit approprié. Le palier du haut est, en ce moment, complètement obstrué, bloquant tout passage aux personnes voulant prendre le raccourci vers la ville. Seuls quelques chats errants, cherchant leur pitance, peuplent les lieux. Les locataires des quatre immeubles qui empruntaient ces escaliers sont contraints, depuis quelques jours, de prendre un autre chemin pour se rendre à la rue Colonel Amirouche de la ville d’Aïn El Hammam. «Ces ordures ne peuvent provenir que de la part de certains habitants indélicats, rebutés par un léger déplacement jusqu’aux poubelles mises là pour éviter une telle situation», disent les passants. Les odeurs émanant de ces amas de sacs, d’où dégoulinent des déchets organiques, liées à celles de l’urine de l’entrée par le trottoir, sont insupportables. Tout mouvement de voiture ou de personne, près des lieux, soulève une nuée de mouches et de moustiques qui ne manquent pas de «rendre visite» aux appartements mitoyens. «Il est très difficile de vivre les volets clos en cette période. Nous reconnaissons que certains de nos voisins se débarrassent de leurs déchets dans cet endroit. Mais ils ne sont pas les seuls. Les habitants des quartiers limitrophes ainsi que des étrangers de passage trouvent dans cette cage d’escalier un dépotoir très facile d’accès», confie un locataire révolté par cette situation. Notons, également, que ces marches d’escalier, qui mènent également à l’ex-maison de jeunes et l’école de garçons, sont empruntées par des dizaines d’élèves pendant l’année scolaire. Les locataires qui subissent de plein fouet les inconvénients de cette décharge ouverte à leurs portes sont appelés à trouver une solution, en collaboration avec l’APC, pour éviter à leurs familles, particulièrement leurs enfants, des maladies liées à l’insalubrité publique.

A. O. T.

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