Campagne de nettoyage des cimetières

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Les campagnes de nettoyage des lieux publics sous forme de Tiwizi (volontariat) sont désormais une tradition bien ancrée dans les us et coutumes de la région de M’Chedallah. Des volontariats ont déjà été lancés le week-end dernier dans la commune de Saharidj. Comme à chaque retour de la saison estivale, les jeunes lancent, périodiquement, des opérations de désherbage et ramassage d’ordures. La première opération a été lancée au village périphérique du chef-lieu de commune, Aggach, où des groupes de jeunes ont entrepris de nettoyer les trois cimetières familiaux de la localité et celui de Taydha Lemsara. Ainsi, les jeunes volontaires ont coupé les herbes folles qui couvraient les tombes, taillé la végétation qui longe les allées des cimetières et ont réparé les clôtures de ces lieux de repos éternel. «Cette année, les herbes ont littéralement envahi les coins et recoins de pratiquement tous les cimetières du chef-lieu communal. Parfois, il est impossible de se frayer un chemin vers les tombes. C’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer une opération de nettoyage de ces lieux qui, il faut le dire, sont rarement entretenus», confie un des jeunes bénévoles. La nouvelle Assemblée communale de Saharidj a, de son côté, organisé durant la même journée une opération de nettoyage en ciblant le boulevard central du chef-lieu de la commune, la place publique et le marché hebdomadaire qui se tient tous les lundis. Il faut signaler que le gros des commerces du centre-ville de Saharidj est situé audit ce boulevard et aux environs de la place publique. Ces lieux très fréquentés sont en proie à l’insalubrité. À signaler que la place publique de Saharidj a bénéficié d’une opération de revêtement en bitume dans le cadre du projet de l’aménagement urbain. L’an passé, des volontariats ont été organisés à travers les six communes de la daïra de M’Chedallah, auxquels ont pris part les responsables locaux, le mouvement associatif et de jeunes volontaires. Il a ainsi été procédé au nettoyage et l’entretien des ouvrages de drainage et d’évacuation des eaux pluviales, mais aussi des opérations d’embellissement, ravalement de façades aux couleurs amazighs et des décorations des places publiques. Ces jeunes bénévoles ont réussi à réaliser de véritables chefs-d’œuvre au niveau de leurs localités respectives dont certains spécimens représentent des symboles de l’histoire et de la culture berbère.

O. S.

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