Le projet du marché couvert relancé !

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Après une suspension qui aura duré quelques mois, les travaux de réalisation d’un marché couvert au chef-lieu communal d’Ighil Ali ont repris. La nouvelle a été accueillie avec un grand soulagement des habitants qui subissent les affres de l’absence de cet équipement public important. En effet, ils font à présent leurs emplettes au marché hebdomadaire implanté des deux côtés de la RN106, qui n’est guère un emplacement idéal. Ainsi donc, le projet est relancé et les travaux sont à la phase de coulage des fondations. «Effectivement, le projet de réalisation d’un marché couvert a été relancé, ces jours-ci, et ce après avoir débloqué la situation due à l’opposition du voisinage. Nous sommes en train d’effectuer des excavations du sous-sol en vu du coulage du béton armé. Ce sous-sol servira, une fois achevé, de parking. La structure sera érigée en sous-sol et R+1 dans la première tranche, puis il y aura deux autres étages pour la deuxième tranche du projet », indique Laradi Mohand Larbi, le P/APC d’Ighil Ali. Ce projet a traîné depuis des années avant de voir son ébauche pour délivrer ultérieurement les habitants du chef-lieu et ceux des villages environnants des désagréments du marché hebdomadaire où ils font leurs emplettes, chaque samedi, jour de sa tenue. Le marché couvert sera érigé en place et lieu de l’ancien marché hebdomadaire qui a été délocalisé à près de 300 mètres des lieux vers le CEM Ben Badis. Les marchands installent présentement leurs étals de part et d’autre de la RN106 et travaillent dans des conditions lamentables. La circulation automobile congestionnée par cette activité donne lieu à des bouchons qui provoquent à leur tour une véritable anarchie sur les lieux. «Vivement que le projet de construction du marché couvert soit achevé dans les délais, car nous souffrons beaucoup dans ce semblant de marché hebdomadaire qui n’est guère installé dans un endroit idoine. Ni l’automobiliste, ni le client ne trouvent leur compte dans ce charivari indescriptible et cela se répercute systématiquement sur notre activité!», regrette un marchand de fruits et légumes au marché hebdomadaire d’Ighil Ali.

Syphax Y.

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