La cité administrative de Draa El Bordj où sont implantées de nombreuses directions de wilaya et administrations publiques se dégrade. La cité qui était jadis un joyau, fait de la peine à voir. Si l’entrée et les deux principales allées sont épargnées par la dégradation, à mesure que l’on s’enfonce à l’intérieur de la cité, la situation laisse à désirer, et témoigne d’un laisser-aller manifeste. En effet, tous les coins et recoins de cette cité surplombant la ville de Bouira sont envahis par de hautes herbes. Des herbes qui ont poussé partout et qui offrent un décor de jungle tropicale. Pire encore, à certains endroits l’herbe est carrément calcinée. L’on ignore si c’est le résultat d’un incendie qui s’est déclenché ou celui d’un désherbage par le feu. En tout cas, le décor qui s’offre à la vue des visiteurs, des dizaines à solliciter chaque jour les différents services étatiques, est chaotique. La vue renseigne sur l’absence d’une quelconque opération de désherbage en ces lieux censés être entretenus en permanence car, vitrine de la wilaya. Les espaces verts ne sont pas entretenus et les nombreux arbres ne sont pas élagués. Pis, les allées menant aux différentes administrations sont défoncées et truffées de trous. Les parkings de certaines administrations ne sont pas logés à meilleure enseigne car ils ne sont ni aménagés ni délimités. Le revêtement en carrelage à certaines entrées des blocs administratifs est carrément arraché. A cela s’ajoute un manque de propreté manifeste. Dans cette cité, tout est à revoir, à commencer par l’aménagement des lieux, de fond en comble. Les sièges des administrations nécessitent aussi une entière réhabilitation. Enfin, la gestion de la cité doit être plus rigoureuse pour préserver les lieux de la dégradation et surtout de l’insalubrité. Il est utile de préciser que plusieurs directions de wilaya ont été délocalisées un peu partout dans le centre ville et possèdent chacune son propre siège flambant neuf. C’est le cas de ceux de la DAS, des Affaires religieuses, de la DSP, des Travaux publics, de la Conservation des forêts et des Équipements publics. Mais celles de l’Emploi, des Mines, du Transport, de la Fonction publique et de la DUAC sont toujours basées à la cité administrative.
D. M.