Dans un communiqué rendu public hier, le RCD de Naciria, à travers son conseil communal, «dénonce la gestion aléatoire des affaires de la commune par l’exécutif issu de l’alliance FFS, El Moustaqbel et le FLN». Selon le communiqué, la dite gestion «mène droit vers l’inconnu et hypothèque l’avenir de la région». «L’alliance entre ces formations n’est qu’un moyen pour se répartir les postes de responsabilités», lit-on encore dans le communiqué. «Depuis 2002, la même politique est adoptée à l’APC, mais la population s’est rendu compte que le problème ne réside pas dans la personne mais dans le parti politique qui n’arrive pas à produire, n’ayant pas une vision claire de la gestion des affaires de la cité», poursuivent les signataires, parlant de «carences multiples et visibles, que ce soit au chef-lieu communal que dans les villages dépourvus de toutes les commodités». Le conseil communal de Mohsen Belabbès cite «le manque d’eau potable, les coupures d’électricité récurrentes, la défaillance de l’éclairage public, le manque d’assainissement, des réseaux routiers détériorés, des écoles non-entretenues, le ramassage scolaire insuffisant, l’absence d’infrastructures pour les jeunes et beaucoup d’autres problèmes qui enveniment le quotidien des citoyens». Le conseil qualifie la situation d’«échec recommencé». Il dénonce «les pratiques partisanes de l’exécutif dans sa gestion de l’APC : promesses sans lendemain, absence de transparence, populisme et utilisation des moyens et biens de la commune à des fins partisanes et politiciennes». Les signataires du communiqué concluent : «Le RCD, par sa gestion transparente et sa démarche de démocratie participative met en garde contre cette gestion calamiteuse des affaires de la commune et appelle à une mobilisation des citoyens, pour la sauvegarde de leur commune, tout en dénonçant la fuite en avant de l’exécutif et son irresponsabilité».
Y. Z.