Un nouveau plan de circulation s'impose

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La totalité des grands centres urbains de la daïra de M'Chedallah affichent anarchie et saturation, notamment les chefs-lieux communaux.

En plus d’être commune-mère, M’Chedallah-ville est le chef-lieu de daïra où l’ancien plan de circulation n’a jamais été actualisé depuis sa mise en service. Les quelques sens interdits qui y existent encore n’ont pas amélioré le trafic. Pis, ils ont accentué l’anarchie en ville. L’étouffement de la circulation automobile, voire même piétonnière, est flagrante au niveau du boulevard central baptisé du nom du colonel Amirouche. Sur ce boulevard, qui est en fait un tronçon de la RN30, non seulement les stationnements se font quotidiennement des deux côtés, mais les trottoirs, en très mauvais état de surcroît, sont squattés par des commerçants indélicats. Situation qui oblige les piétons à se rabattre sur la chaussée, en se faufilant entre les véhicules, s’exposant au danger d’accidents. Pourtant modernisé il y a quelques années, le boulevard central de la Nouvelle-ville, qui est le même tronçon de la RN30, n’est pas logé à meilleure enseigne. Il affiche le même décor de désordre et de cacophonie. Plus loin, c’est la ville de Raffour, dépendant de la même commune, qui se plaint de l’étouffement de la circulation sur son boulevard central qui n’est autre qu’un tronçon de la RN15. Là encore, les citoyens, les piétons plus particulièrement, évoquent un stationnement anarchique des deux côtés du boulevard et le squat des trottoirs par les commerçants. Dans cette agglomération, deuxième de la municipalité sur le plan démographique, les citoyens ont, eux-mêmes, tenté de désengorger la ville, en créant des sens uniques. Au boulevard central du chef- lieu de commune de Chorfa, qui est aussi un tronçon de la RN15, la situation qui prévaut dépasse la saturation : c’est un pur étranglement de la circulation routière qui est signalée sur cette avenue principale de quelque deux km, entre la sortie Est de Raffour jusqu’à Toghza, là où prend naissance la RN26. Cet étranglement est provoqué par les alignements des étals des marchands ambulants, qui interviennent en majorité dans la filière des fruits et légumes. Des étals qui se rapprochent chaque jour un peu plus de la chaussée, rétrécie à un point tel que qu’il devient impossible d’assister à un croisement de véhicules, notamment ceux de gros tonnage, sachant que des poids lourds lourdement chargés, en provenance du port de Béjaïa, fréquentent quotidiennement ce tronçon. Toutes les tentatives des autorités locales portant sur la délocalisation de ces marchands de l’informel échouèrent, d’où les interminables bouchons et embouteillages persistants. Par ailleurs, le chef-lieu de commune d’Aghbalou n’échappe pas non plus à cette donne. Un réseau routier saturé essentiellement à cause de l’exigüité de la chaussée, aggravée par l’absence d’un plan de circulation efficace. Ce chef-lieu n’est en fait que Takerboust, la localité le plus peuplée d’Algérie avec une population qui dépasse les 13 000 habitants. À Ath Mansour, dont le boulevard central est un tronçon de la RN5, ce sont surtout les vendeurs de la pierre bleue et les plates-formes de fabrication d’agglomérés qui posent problème, avec les alignements discontinus, sur les accotements de la route, de leurs marchandises.

Oulaid Soualah

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