Le prix du poulet éviscéré enregistre, ces jours-ci, une hausse vertigineuse de ses prix dans la ville de Tazmalt pour ne citer que celle-ci. En effet, les prix de ce produit de large consommation sont affichés entre 420 et 440 DA/kg chez les bouchers et les volaillers de cette agglomération. Dans la rue, les discussions tournent, entre autres, autour de cette augmentation des prix du poulet, que d’aucuns n’arrivent pas s’expliquer. «C’est à n’y rien comprendre, les prix du poulet vidé ont atteint des sommets vertigineux en un laps de temps très court. Il y a deux ou trois semaines, le poulet était proposé entre 320 et 350 DA/kilo», regrette un père de famille de cette ville. Il n’est un secret pour personne que la viande blanche est la seule encore accessible aux petites et moyennes bourses, mais avec le renchérissement de ses tarifs, elle est devenue hors de portée, d’autant que nous sommes en saison estivale où cette denrée est très demandée. Chez les bouchers on jure par tous «les saints» que cette hausse inexpliquée des prix du poulet éviscéré ne leur incombe pas ! «Ce sont les aviculteurs qui ont augmenté les prix du poulet, je suis obligé à mon tour de revoir les tarifs pour ma marge bénéficiaire, autrement je travaillerais à perte !», s’en défend un boucher qui tient une échoppe à la rue Mira Abderrahmane de la même ville. Les aviculteurs, quant à eux, évoquent la canicule qui sévit depuis des semaines déjà et qui aurait affecté lourdement leur activité, où il a été enregistré une perte en cheptel avicole due à cette chaleur accablante qui perdure. Autre facteur, qui aurait « contribué » dans cette hausse des prix du poulet éviscéré à donner le tournis aux ménages, est lié à la demande qui a augmenté significativement. Ainsi donc, devant la demande en hausse pour ce produit, et parallèlement l’offre en baisse, les tarifs ont été affectés, d’où leur renchérissement. Autres répercussion : les prix des œufs qui ont également pris la courbe ascendants en caracolant entre 340 et 360 DA le plateau.
S. Y.