Nait Haddad le sauveur de l’ARB Barbacha

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Il s’est porté volontaire pour accompagner l’équipe durant toute la saison passée (2017/2018). Il a tout fait pour que le club de l’ARB Barbacha ne rétrograde pas au palier du pré-honneur, surtout que le président du club Salim Ouathmani ne voulait pas revenir. Mohand-Bachir Nait Haddad, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est revenu en détail sur cette expérience. «La saison passée était une année d’exception, avec un club qui allait déclarer forfait, et le président Salim Ouathmani qui ne voulait pas revenir. Le mandat olympique du président est toujours en cours. Lors d’une assemblée générale du club, il n’y’avait pas de monde, on était à trois. L’équipe allait disparaitre, mais vu l’insistance de certains membres fondateurs, dont Nabti Zaidi, qui m’a demandé gentiment de s’interférer dans la gestion du club, pour lui éviter la descente ou la disparition, j’ai accepté la mission en attendant de voir plus clair. Je me suis dès lors porté volontaire et je vais essayer de maintenir l’équipe, mais avant, j’avais une discussion franche avec le président en place». Notre interlocuteur dira qu’en un temps record, la machine a été relancée. «Une aventure, dirais-je, surtout qu’il nous restait quatre jours pour le début du championnat, on n’avait aucun joueur, ni entraîneur, ni équipements, ni rien du tout. Dés lors je me suis déplacé chez Benyahia Mohand-Seghir pour le convaincre de nous aider au moins en équipements. Ce dernier m’a demandé de passer chez l’étoile filante avec un bon de commande qui nous a permis d’avoir des tenues et des balllons. La deuxième étape était de réunir des joueurs et on a pu quand même en trouver quelques-uns, avec lesquels on a débuté la saison passée. ». Il dira que la situation du club était très délicate sur le plan financier surtout. « Avec le temps, on a attendu qu’il y’ait des aides financières, mais au bout, rien, et vers la fin du championnat, où il restait cinq matches à jouer, j’étais vraiment fatigué, avec la crise financière que vivait le club. Il fallait dés lors faire un sacrifice pour terminer la saison et on n’a pu atteindre notre objectif, en maintenant le club, en sus du fait qu’il nous restait au moins une cinquantaine de ballons. C’est dire que j’ai agis en tant que volontaire, surtout que les subventions qui devaient arriver dans les caisses du club, c’est le président qui a le droit de les retirer, moi, je n’ai rien vu, je n’ai rien reçu et je ne pouvais rien toucher. Devant ces conditions, j’ai décidé d’arrêter dans ces conditions. Alors-là pour la nouvelle saison sportive ! Allez-y faire bouger les choses. Permettez-moi de dire que pour la saison écoulée, l’ARBB reste la seule équipe qui n’a jamais déclaré forfait, ni en séniors, ni en juniors, ni en cadets. Même les responsables de la ligue de Bejaia étaient étonnés de cette volonté que nous avions pour ne pas laisser le club couler. Au jour d’aujourd’hui, j’ai le sentiment du devoir accompli, mais je n’en peux plus», conclut-il.

M. R.

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