La commission nationale des fonctionnaires des services économiques de l’éducation nationale a décidé d’une grève nationale d’une semaine, à partir du 9 septembre, en guise de protestation contre la non-prise en charge de ses revendications. La rentrée scolaire risque donc d’être agitée. «Face au mutisme et à la politique de procrastination du ministère de l’Education quant aux revendications légitimes des économes, il a été décidé d’organiser une grève d’une semaine, du 9 au 13 septembre, au niveau national», lit-on dans le communiqué rendu public par la commission nationale des fonctionnaires des services économiques de l’éducation, affiliée à l’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF). Ce débrayage sera ponctué par des rassemblements de protestation devant les sièges des directions de l’éducation qui auront lieu, le 11 du mois en cours, au niveau national. Cette entité syndicale a fait état également des assemblées de wilayas qui auront lieu le 4 septembre et d’une assemblée nationale pour le 12. La même organisation syndicale a également appelé à l’organisation d’un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation de la wilaya de Batna, en vue de demander à la commission nationale d’ouvrir une enquête approfondie, suite au décès d’un intendant à Barika. Parmi les revendications des économes de l’éducation, figure l’amendement du statut particulier qui régit leur profession, notamment la reclassification de la catégorie de l’intendant à une catégorie supérieure. A retenir, également, que les protestataires dénoncent le fait que le département de la tutelle n’a pas intégré ce corps de l’éducation nationale dans la nouvelle grille indiciaire des grades et le régime de rémunération des corps spécifiques du secteur, publiée récemment par la tutelle, en application du décret présidentiel n° 14-266 du 28 septembre 2014 modifiant et complétant le décret présidentiel n°07-304 du 29 septembre 2007.
Samira Saïdj