L’Association des parents d’élèves de l’école primaire Aït Youcef Mohand de Fréha-centre ont interpellé Benghabrit, ministre de l’Éducation nationale, dans un «ultime recours» pour «instruire les responsables concernés quant à une prise en charge sérieuse» de ce qu’ils appellent «le marasme quotidien qu’endurent quotidiennement nos enfants scolarisés au niveau de cet établissement». «Nos apprenants ne bénéficient pas des conditions d’apprentissage requises», dénoncent-ils dans la correspondance adressée aux services de la ministre, en date du 25 août. Ladite association indique qu’après moult correspondances adressées aux différentes autorités locales, à savoir l’APC de Fréha, la daïra d’Azazga, l’inspection d’Azazga, la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou, l’APW ainsi que le cabinet de wali, l’interpellation de la ministre est l’ultime étape «en vue de faire bouger les choses et de remédier aux différentes carences et anomalies dont souffre l’établissement». Les parents d’élèves énumèrent, dans le même document, les multiples problèmes que rencontrent aussi bien les parents que les élèves ainsi que les causes et les conséquences de cette situation. «Avec le développement urbain qui ne cesse de croître de façon exponentielle, la densité de population augmente ainsi que le nombre des élèves en âge d’être scolarisés. Mais depuis des décennies, aucun nouveau groupe scolaire n’a été reçu dans la localité de Fréha. Alors, l’incontournable double vacation a été instaurée avec le bourrage des classes, en raison du nombre d’élèves et de groupes pédagogiques qui est en disproportion avec le nombre des salles de cours (…)», peut-on lire dans cette missive. Autre problème majeur auquel doivent faire face les élèves : l’insécurité aussi bien à l’intérieur de l’établissement qu’à l’extérieur, sachant que la cantine scolaire est située hors de l’enceinte de l’école, ce qui nécessite de traverser par deux fois la route pour prendre le repas quotidien. S’agissant de l’intérieur de l’établissement, les parents d’élèves dénoncent: «Le portail de l’école reste ouvert jour et nuit car les occupants des logements de fonction (alors qu’ils ne sont plus en fonction) y accèdent par ce portail pour trouver parking à leurs voitures dans la cour supposée être réservée strictement aux élèves, sans compter les meutes de chiens errants qui trouvent parfois refuge dans les petits coins de la cour (…)». Ainsi, la situation de cet établissement primaire, évoquée dans une de nos éditions de juin passé, n’a pas changé depuis, malgré les différentes requêtes de l’Association des parents d’élèves.
M. I. B.