L’APC plaide pour un plan de réhabilitation

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Les villages et hameaux de la commune de Béni Maouche subissent de plein fouet les effets pervers de l’isolement et de l’enclavement.

Selon des témoignages recoupés de villageois, toutes les localités de cette circonscription rurale sont, peu ou proue, affectées, en raison d’un réseau routier en pleine déliquescence. «En dehors de Trouna, le chef-lieu communal, et de quelques villages situés dans le prolongement de cette agglomération urbaine, c’est le même constat de désolation et d’amertume qui étreint le visiteur», témoigne un habitant du village Tala N’tinzer. «Le chemin vicinal desservant notre village n’a jamais bénéficié d’une quelconque opération de revêtement. Il est dans état déplorable, qui rend difficile, voire dangereuse la circulation automobile», affirme-t-il. Le même topo caractérise la route du village Bouikni, selon un des habitants. «La route est depuis longtemps à l’état de piste poussiéreuse et truffée de crevasses. Son tracé pentu et sinueux, ainsi que son étroitesse donnent des sueurs froides aux automobilistes, de plus en plus rares il est vrai, à s’y aventurer», dira-t-il. Les responsables de l’APC, avec lesquels nous avons pris attache, font le même constat cinglant, confirmant que la plupart des localités sont logées à la même enseigne. «Notre circonscription totalise un linéaire cumulé de plus de 40 kilomètres de routes à l’état de pistes. Le reste du réseau routier est passablement dégradé, nécessitant un vaste chantier de réhabilitation », souligne un élu à l’APC. «Il faut un véritable plan de remise à niveau sur les programmes sectoriels, étant donné que les crédits alloués sur les PCD sont dérisoires», plaide-t-il.

N. M.

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